mercredi 30 décembre 2015

Tabous abolis



15h13

J'ai longtemps hésité avant d'écrire et de publier cet article. Mais malgré les peurs que j'aies il faut que j'en parle, pour les personnes qui vivent et font le même genre de choses, ou ont déjà eu des idées, et pour leurs familles.

L'image est parlante, il sera question aujourd'hui d'automutilation, scarification, enfin ce genre de choses.

Deux types de personnes vont lire ce que je suis en train d'écrire, ceux qui vivent, ont vécu, ou connaissent quelqu'un qui le vivent, et les autres, ceux qui jugent, ne comprennent pas et ne comprendront jamais. Je vais m’efforcer d'être le plus neutre possible mais je ne peux rien promettre.

Tout d'abord, il faut savoir une chose, la plupart des gens qui s'auto mutilent ne veulent pas pour autant mettre fin à leurs jours. Croyez moi, on sait comment entailler correctement une veine si vraiment on veut se vider, donc ne parlez pas de tentatives de suicides si vous voyez des personnes que vous connaissez avec des marques de brûlures, de coupures ou autre.

Maintenant que les choses sont claires je vais entrer dans le vif du sujet, il y a plusieurs raisons à ces marques.

Souvent, quand elles sont peu profondes, très visibles (poignets, dos du bras...) et nombreuses, il s'agit de cris d'alarmes, la personne n'arrive pas à parler, elle se sent très mal et à besoin d'aide, cependant, la seule façon pour elle d'attirer l'attention c'est de se faire du mal et de le montrer. La chose la plus importante à faire, c'est de chercher à comprendre pourquoi ces marques. Aucun jugement ou blâme ne l'aidera que ce soit clair, personne n'a besoin de se faire juger quand on est mal dans sa peau.
Evidemment je parle de généralité pas tout le monde réagit et fait les mêmes choses pour les mêmes raisons. Je vous parle là de ce que je connais, de ce que j'ai vécu, et appris, ce n'est ni une science exacte ni une vérité absolue.

Quand les marques sont plus cachées, plus profondes et moins nombreuses, il est souvent question de châtiment personnel. La personne en question a besoin de se faire du mal, il n'est plus question de tirer la sonnette d'alarme, mais bien d’extérioriser une douleur interne, une sorte d'exorcisme. La par contre même si le but n'est pas d'attirer l'attention, si vous le remarquez, faites attention quand même, encore une fois rien ne sert de juger ou de blâmer, soyez juste vigilants.

Bon, il y a d'autres raisons pour d'autres méthodes, mais le message que je veux faire passer surtout, c'est que si vous faites partie de la catégorie de lecteurs qui jugent, critiquent, se moquent ou blâment, sachez que vos mots ont in impact, bon pas si vous êtes des inconnus auprès des personnes qui se mutilent, mais ils en ont, un mot de trop et vous pouvez être capable de faire tomber la personne en face de vous dans un enfer insondable, donc faites attention à vos mots, et à qui vous les adressez.

Le meilleur moyen de soutenir les gens que vous aimez c'est de leur faire comprendre que vous serez là quoi qu'il arrive, et parlez leur, faites les sortir quand ils ont envie de se faire du mal, essayez de compenser leur mal être avec autant d'amour que vous le pourrez.

vendredi 25 décembre 2015

Rechute.


01H06.

C'est le grand retour du sourire forcé et des larmes planquées derrière.

C'est comme ça avec les gens comme moi, l'espoir renaît, se fane, laisse derrière lui une terre sèche, quelqu'un vient l'arroser, et c'est l'éternel recommencement, j'ai l'impression de vivre encore et encore la même pièce de théâtre ratée. Une espèce de romance ratée, un mix entre Roméo & Juliette et ces conneries de tragédies grecques. 

J'me retrouve là, devant mon iPad, une roulée au bec et une tasse de thé à coté... J'me sens comme une écrivain ratée, qui attend impatiemment que la roue tourne en sa faveur. J'ai plus rien pour moi, aucune motivation, plus aucune relation sentimentale profonde, moi qui passe mon temps à tout donner pour la personne qui partage ma vie... 

Une pote m'a dit que j'avais qu'à profiter de mon célibat pour m'envoyer tout les beaux mecs un peu interessants que je pourrais trouver, ainsi que m'envoyer toute les nanas mignonne que je pourrais trouver. Conseil de merde, j'y arrive pas. J'en ai pas envie et j'suis incapable d'offrir mon corps quand je n'ai aucun sentiment pour la personne en question. 

J'suis quelqu'un de beaucoup trop complexe, qui possède aussi trop de complexes, tellement déchirée, mutilée, que mon âme est divisée. En ça je suis capable de passer du rire aux larmes trop facilement, en ça on peut me manipuler, me blesser, volontairement ou involontairement. Un peu comme si la vie m'avait dit : T'es destinée à souffrir ma fille, tu vois Antigone? Et bien tu en seras la version contemporaine. Une vie de merde résumée à stagner dans un bouquin que des gosses détesteront dans des centaines d'années. 

Ô joie, ô bonheur, quand finirez-vous par me tirer hors de ces sombres heures? 

Je me sent pitoyable, et je me détruis la santé, on est tous destinés à crever, dans un avenir plus ou moins proche, mais on est censés profiter de nos jeunes années, pour aimer, vivre, s'instruire, léguer, je ne sais pas moi, pourquoi est-ce que mon moi profond s'entête à vivre de désespoir et de tristesse?  J'me comprend pas, je suis à la recherche de quelque chose de simple pourtant, une confiance en toute circonstance, des moments simples de partage, de l'amour, de la fidélité, des efforts et de la compréhension. Mais les valeurs sentimentales se sont cassées la gueule, c'est un truc de fou. 

Je cours après des chimères qui s'évanouissent au levé du soleil, j'hurle à la lune comme après la toute dernière chasse. 

En cette nuit de pleine lune la louve solitaire se couchera en hurlant. 


samedi 19 décembre 2015

S’intéresser, comprendre, accepter.

Photographie de Nicolas Bouvier
23h28 - Décidément, je me met devant cet écran à peu près à la même heure quand l'envie me vient de passer par ici...

Ce soir, j'écoute la musique du film requiem for a dream, et je fais une pause dans l'écriture de ma nouvelle, après deux tasses de thé vert à la menthe dont ma belle-mère à le secret, j'ai eu envie de venir te parler cher lecteur...

Si tout va bien, d'ici la fin Janvier, je pourrais enfin te faire lire ma nouvelle, bien que la correction des nouvelles d'une amie très chère me prenne du temps. En attendant, j'ai envie de prendre ce blog très au sérieux, c'est une des seules choses qui me tiennent encore éveillée dans mon propre monde, ce qui me permet de tenir le coup dans le monde réel, qui a mes yeux est fade et triste... Décevant même.

Quoi qu'il en soit je pense que je passe les périodes de deuil.. Vous savez, phase un le choc, phase deux le déni, phase trois la colère et le marchandage, phase quatre la tristesse, phase cinq la résignation, phase six l'acceptation et phase sept la reconstruction... J'ai trop été en colère envers moi-même, et je pense que j'étais plus que résignée quand je commençait à dire que j'acceptais totalement mon handicap. Mais en fait je suis en reconstruction a l'heure actuelle... Certes j'ai d'autres pertes sentimentales à encaisser, mais il faut d'abord que je me reconstruise avant...

J'en viens à faire le compte de mes défauts, de mes qualités, de tout ce qu'il faut que j'aime chez moi, avant de demander aux autres de m'accepter comme je le suis... Et j'y arrive enfin... Bordel ça m'aura pris tellement de temps, mais je sais ce que je suis, je sais qui je suis, et je commence à savoir ce que je veux pour de bon.

Je suis une femme colérique, hypersensible, cultivée, passionnée, qui aime lire, écrire, penser, débattre, partager, découvrir. Je suis dure à vivre, j'ai beaucoup d'égo, et d'estime de moi même si je n'ai pas spécialement confiance en moi, en mon physique, en mon intelligence, mais ça viendra avec le temps, quand j'aurais appris à accepter ce qu'il y a au plus profond de moi en réalité. J'en viens à la conclusion qu'encore une fois, je suis une personne entière, je vis dans des extrêmes, mais j'aime ça... Je suis autant attachée à mon bonheur qu'à ma tristesse, pour moi les émotions sont des choses trop précieuses pour qu'on en oublie certaines, il faut tout vivre à fond, et chérir sa douleur autant que chaque moment heureux... Comme dit l'adage, il faut passer par l'enfer pour apprécier le paradis.

LA vérité en fait n'est pas aussi complexe qu'on pourrait le croire quand on y réfléchit un peu... Il ne faut pas se dire qu'il y a mieux que nous ailleurs, certes c'est la vérité, mais les goûts sont partout, il ne faut pas non plus se dire que l'important c'est de se plaire, puisque l'humain se complaît dans l'avis de chacun de ses pairs, tu sais cher lecteur, quand le matin tu te regardes dans la glace et que tu te dis que t'aimerai bien changer ton nez, regarde plutôt ce que tu aimes, comme tes yeux, ou ta bouche, et dis toi qu'il y a quelqu'un qui aime autant tes défauts que tu aimes tes qualités. Parce-que la vérité c'est que nous sommes tous différents, par n'importe lequel de nos traits, physique ou mental...

Pour prendre mon exemple, il y a plein de choses que je ne suis pas, je ne suis pas fine alors que j'aimerais, mon corps n'est pas proportionnel, mais je suis persuadée que quelqu'un adore mon corps, bien entendu il ne faut pas que tu t'attendes à ce que cette personne vienne te dire ce qu'elle aime chez toi, chaque goût est personnel et privé, mais reprend confiance, ça aide tellement, mais tellement.

Quand je te dis que tu es unique lecteur, c'est que tu l'es, et c'est ce qui fait que tu es irremplaçable et important, tu as ce petit truc que d'autre n'ont pas, tout comme eux ont des choses que tu n'as pas, et c'est magnifique, c'est une parfaite mixité, c'est ce qui fait que notre monde est si beau, nous sommes tous tellement différents, nous avons tous tellement à apprendre les uns des autres...

Donc accepte toi, intéresse-toi à ce qui te plait, à ce que tu aimes, à ce que tu voudrais pour ton propre bien-être, comprend ensuite qu'il y a une certaine fatalité dans ce monde et que l'on ne peut pas tout avoir, comprend que tu es unique, que tu n'as à changer pour personne, et que personne ne doit changer pour toi, et accepte, accepte toi, accepte les autres, accepte l'amour, la douceur, la violence, la douleur et la neutralité.

Quand tu auras presque terminé ce processus, comme moi, tu pourras t'ouvrir pleinement aux autres, à la vie, et te sentir quelqu'un, une personne à part entière, qui ne doit pas s'affaisser, se soumettre, qui doit défendre ses idées, ses principes...

J'en viens au second point important de cet article, une sorte d'exorcisme afin de mettre les choses au clair, et de me tourner vers l'avenir sereinement...

Sur mon article précédent je remerciais toutes les personnes qui sont ou qui ont été là pour moi... J'eu fait aussi une lettre ouverte pleine de haine et de vérités que j'ai ensuite supprimée, mais la c'est plutôt un avertissement ...

Si tu entres dans ma vie sache que :
Je serais toujours la première à faire des réflexions désagréables, mais je serais aussi la première à te complimenter, Je ne pardonne pas le mensonge, je ferais la gueule si une vérité ne me plait pas ou me blesse un peu, mais ça ne durera pas longtemps si tu me mens, je te sortirais tout bonnement de ma vie.. Idem pour les trahisons, si tu fais quoi que ce soit qui puisse me faire du mal dit le moi...
J'aime qu'on me complimente, mais je n'aime pas quand on se sert de ça contre moi, ne me complimente pas si tu ne le penses pas, ou si tu veux juste me remonter le moral.
Je pardonne, une fois, deux fois, mais il n'y a pas de troisième pardon, je ne suis pas particulièrement rancunière, je ne cherche pas la violence non plus, mais tu risques juste de me voir sortir de ta vie et de t'exclure de la mienne... Je suis chiante, une vraie putain de chieuse, je râle tout le temps pour rien, je n'aime pas les gosses quand ils crient ou me poussent, et je suis très susceptible...
Mais malgré tout ça, quand j'aime quelqu'un amicalement, ou amoureusement, je suis prête à tout pour cette personne, je suis une bonne confidente, je conseille pas trop mal, et je fais de très bons câlins avec les chocolats chauds. mes sentiments sont toujours exacerbés, donc si je t'aime tu le sauras, trop, ça va même te gonfler, te faire peur et te donner envie de fuir, mais tu te rappelleras de toutes les méchancetés que j'ai dites et tu te diras que dans le fond je suis juste quelqu'un qui vis dans les extrêmes, et que c'est en partie pour ça que toi aussi tu m'aimes. Et puis tu me feras découvrir tes défauts et tes qualités, et puis ensemble on apprendra à s'accepter l'un et l'autre, en tant qu'amis, amants, confidents, âmes sœurs ou que sais-je.

Mais une chose est sure, quand je te laisse entrer dans ma tête et dans mon cœur, tu es, en plus d'être extraordinaire par tout ton être comme je te l'ai dit plus haut,  enfin tu deviens ,quelqu'un d’extrêmement important à mes yeux.

Bisous sur tout ton corps lecteur chéri, aime toi comme tu es capable d'aimer la personne la plus chère à ton coeur.

jeudi 17 décembre 2015

Rétrospective.

Photo : Prise par moi-même, à Disneyland Paris le 13 Décembre dernier. 
23h38

A l'heure où je commence cet article, je me rend compte de plusieurs choses, tout en écoutant la 5ème symphonie de Beethoven à l'occasion de son 245ème anniversaire.

Quelques semaines déjà que je ne suis plus repassée par ici.. Et j'ai beaucoup trop de choses à dire...

J'ai fait un bilan de cette année qui touche maintenant à sa fin... Et elle fut plus que chaotique pour moi a vrai dire... J'ai fait des choix douteux, j'ai pris beaucoup de décisions hâtives, j'ai eu beaucoup de choses à supporter, à encaisser, et pourtant je suis encore là... Rien n'a été facile, au début de l'année dernière je raccompagnais mon frère à la gare, et je me disais que cette année allait peut-être bien commencer, j'avais passé un réveillon vraiment sympa, bien qu'il ne fut pas extraordinaire non plus, mais quand même.. Et puis les mois se sont écoulés, je ne voyais toujours aucune porte de sortie à l'enfer dans lequel je m'étais auto plongée, puis j'ai fait quelques rencontres formidables, j'ai quand même été bien entourée, mais à chaque fois que je remontais la pente, quelque chose ou quelqu'un me poussait pour que je retombe, encore et encore, jusqu'à maintenant d'ailleurs, je suis encore au plus bas malgré le fait que j'essaie tant bien que mal de faire tout mon possible pour que ça aille mieux.

Je me plains tout le temps, et je n'ai jamais vraiment pris le temps de jeter un regard vers les choses qui m'ont rendue heureuse, ou les personnes qui sont, ou qui ont été là pour me soutenir, pour m'aider à aller mieux...

Surtout ces derniers temps... Déjà trois semaines que mon cœur et ma tête ont décidé de se cloîtrer pour ne plus avoir à ressentir/penser, Trois semaines que certaines personnes sont là tous les jours, je ne vais pas les citer ici, parce-que je ne sais pas si elles ont envie ou non d’apparaître sur ce blog, mais elles se reconnaîtront, même à distance, leurs simples messages me font du bien. Tandis que d'autres brillent par leur absence, c'est dingue à quel point l'humain peut être malhonnête, ça t"amadoue a grand coups de "je veux ton bonheur, je serais toujours là pour toi, j'ai besoin de toi autant que tu as besoin de moi", et puis ça ne laisse plus de nouvelle, ça n'en prend pas non plus. Je ne parle pas des amis qui n'ont pas le temps attention, c'est différent, parce-que ces amis là ont quand même le temps de mettre un petit "j'aime" ou de te laisser un petit commentaire, ou de t'envoyer un petit message juste pour te rappeler qu'ils sont là si besoin, non je parle des fantômes,  Ceux qui disparaissent du jour au lendemain alors que la veille ils te disent qu'ils ont envie d'être tes meilleurs amis...

Enfin le sujet n'est pas là, si je fais cet article c'est surtout pour remercier toutes les personnes qui me supportent au quotidien, toutes les personnes qui me soutiennent dans mes choix, ou qui me disent que c'est une mauvaise idée quand je fais un pas de travers, toutes les personnes qui prennent leur courage à deux mains pour m'envoyer chier quand il le faut, pour me remonter le moral quand je suis au plus bas même si parfois je suis sèche et froide...

J'ai toujours eu du mal à m'exprimer quand mes sentiments sont aussi profonds, par peur du rejet surtout mais aussi pour ne pas faire peur aux gens, mais la c'est différent en fait... J'ai eu beaucoup d'amour ces derniers temps, et parfois même de personne dont j'étais sure qu'elles me haïssaient au plus haut point... Donc voilà, merci à toi qui lit ça et qui a été là pour moi a un moment de ma vie, peu importe que ce soit aujourd'hui, la semaine dernière ou il y a des années.

J'espère que j'arriverais à changer quelques facettes de ma personnalité qui me déplaisent, et surtout, j'espère enfin trouver la force de ne placer mon bonheur qu'à travers moi, de faire en sorte d'avoir à nouveau confiance en moi...

jeudi 3 décembre 2015

Perdue.


19h05

Ça fait trois jours que j'essaie de rédiger ce putain d'article. J'écris, je supprime, j'écris, je supprime, je vogue entre le quai de la mélancolie, celui de la colère et je suis à quelques lieues de me noyer au plus profond du marais des morts. (référence lotr rpz)

Je n'arrive plus à réfléchir convenablement, et quand j'arrive à aligner deux idées concrètes, je suis submergée de souvenirs qui me font me poser trop de questions, Pourquoi toutes ces paroles, pourquoi toutes ces promesses, pourquoi passer d'un amour inconditionnel à une ignorance et à un refus complet de l'autre? Je ne comprend rien. J'ai même plus envie de comprendre, parce-que je souffre trop.

Alors je me noie dans tout ce que je peut, je fume des pétards avec des mecs de ma promo, j'ai même gratté de la weed a mon ex pour me déchirer la tête en solitaire devant hearthstone. je deviens tout ce que j'ai toujours détesté, une pauvre conne pathétique et pitoyable, incapable de faire autre chose que se détruire pour ne pas avoir à afronter une fois de plus les pires maux qu'amour inflige. J'bois pas, parce-que je sais comment ça risque de finir et j'en ai pas envie, cependant, je regarde des conneries, j'ai envie de me noyer dans des litres de coca en bouffant tout ce qui peut me passer sous la main, mais j'arrive même pas à manger putain. Je dors 3 heures par nuit, je fais des black out en pleine journée, et je sens que cette fois, c'était la fois de trop.

J'suis dans l'autodestruction chaque jours de ma vie, mais quand j'ai un but, une motivation, une raison de vivre, je suis capable de transformer tout le mal que je peut me faire et faire aux autre en bien, un putain de sentiment de joie, mais non. non non a chaque fois que je me suis faite écraser, qu'on a voulu me sortir de l'enfer pour m'y rebalancer 4 mois après, j'ai toujours  réussi à voir la petite lumière au bout du tunnel, a seule chose à laquelle me rapprocher pour me relever une fois de plus toute seule.Mais cette fois il n'y a plus aucune lumière.

J'ai cherché, putain j'me suis creusé la tête des heures entières, des jours entiers, toutes les nuits, même à travers mes faux sourires je cherchais un moyen d'endiguer la douleur et de me raccrocher à quelque chose pour me tirer de cet enfer sans fin. Mais il n'y a plus rien, plus rien du tout, je n'ai aucun but, aucune motivation, tout ce qu'il me reste ce sont des souvenirs, des photos que je ne peut pas me résigner à jeter, j'écris, je lis, je corrige, je chante, je hurle, j'essai de tout faire pour m'occuper l'esprit au lieu de laisser le manque de son amour me submerger.

Et puis j'efface tout ce que je fais, parce-que tout n'est que le reflet de ma douleur et de ma déception, alors je replonge encore et encore dans la spirale de la déchéance,

Bref, je suis la joie.

lundi 30 novembre 2015

Âme en perdition.


12h58

Réveil en larmes, la boule au ventre, je n'ai que peu dormi, mon premier rêve, je ne m'en rappelle plus, mais quand je me suis recouchée à 09h00 les vrais cauchemars m'attendaient. Rien d'horrible, enfin pas du domaine de la peur collective, aucun meurtre sanglant, ou fantôme, ou rien qui ne génère une sensation de peur panique chez les autres. Je ne détaillerai pas ici mon rêve, puisqu'il faudrait pour ça que j'explique pourquoi j'en ai rêvé, et en parler rendra les choses bien trop réelles, et me fera dévoiler la vie privée de quelqu'un qui ne partage plus la mienne, et j'ai encore beaucoup trop de respect pour cette personne.

Je me sent très mal, je n'ai rien avalé de consistant depuis Vendredi, parce-que chaque fois que je me retrouve devant de la nourriture, j'ai beau avoir la dalle, mon estomac se noue, je carbure au coca et au thé, dose de caféine combiné au sucre, je ne dors presque plus, la nuit dernière j'ai du dormir 5 heures, et celle d'avant je n'ai dormi que 3 heures. Pourtant, pour une fois, je suis entourée, J'ai passé la nuit de Samedi à discuter avec quelqu'un que j'aime beaucoup, la soirée d'hier aussi, et ça créé chez moi des moments d'accalmie, je me focalise sur ma discussion, et je rigole, je pense à autre chose, ça me fait du bien, surtout qu'il y a dans nos paroles beaucoup de sincérité, et que ça m'avait manqué.

Retour à la fac ce soir, élection des délégués, elle était prévue pour la semaine dernière, mais au final non c'est cette semaine, et je ne peut pas boycotter en n'y allant pas, parce-que si je m’absente tous les Lundis, je vais finir par me faire virer, et ce n'est pas ce dont j'ai besoin, pas en ce moment. Mais supporter cette mascarade ne me plait guère, voir des gens qui ne se supportent pas se faire de la lèche pour être élus, je trouve ça d'une malhonnêteté sans nom, Donc à moins que quelqu'un de vraiment intéressant ne se présente, je ne voterais même pas, non en fait je ne voterais pas. Je ne vois pas l'utilité d'un délégué pour une classe de DAEU, on a pas tous les mêmes cours, et si le délégué doit gérer toutes les demandes concernant tous les modules disponibles, il risque de ne plus avoir de temps pour gérer ses propres cours, donc une fois de plus, je pense que c'est juste n'importe quoi, un truc qui ne va servir qu'à moitié et que tout le monde aura oublié en revenant de nos 5 petits jours merdiques de vacances de Noël.

J'en ai parlé avec mon père cette nuit, quand je me suis levée pour désinfecter mes coupures, il était dans le salon en train de regarder une connerie à la télé, pour une fois il est d'accord avec moi, On a pas mal discuté d'ailleurs, mais rien de ce dont on a parlé de m'a soulagé outre mesure, j'ai besoin de motivation, et il m'a découragée, en me rappelant que peu importe ce que je ferais, je serais toujours le "cas à part" de la classe, la personne qui sort du lot, celle avec qui on aime pas traîner parcequ'elle a une grande gueule parce-que sa vérité sur la vie en général déprime, déçoit ou soulève des questions que les autres ne veulent pas se poser. L'éternelle solitaire en résumé.

Dans la lignée des discussions avec les membres de ma famille mon petit frère s'y est mis aussi, l'inverse de moi, il a 17 piges, il sait ce qu'il veut pour son futur, il ne se prend jamais la tête avec les parasites de sa vie, le principal c'est la famille à ses yeux, et parfois j'envie son insensibilité, j'suis capable de faire taire toutes mes émotions, mais si je le fais, c'est terminé, je n'existe plus en tant que "moi-même", aucune pitié, aucun sentimentalisme, plus de gentillesse, en fait ça devient moi et moi seule. Je n'ai pas envie de perdre ce qui fait que je me pense encore être quelqu'un de bien. J'suis pas égoïste, et quand je fais du mal autour de moi ça a des répercussions sur mes propres émotions. Ouais la fragilié ouais, l'empathie, l'hypersensibilité, c'est tout ou rien avec moi, soit je décide de tout ressentir plus fortement que les autres, soit je décide de ne plus rien ressentir, en sachant que tout reviens toujours, ne plus rien ressentir ça marche un temps, mais ça finit par détruire. Tout ressentir plus fort ça fait mal, quand on doit encaisser la douleur, mais ça veut aussi dire que toutes les émotions positives sont plus intenses, les moments de bonheurs sont merveilleux, et l'amour est tellement beau, enfin quand il est partagé on en reviens toujours au même point.

J'ai supprimé les deux ou trois derniers articles ici, j'avais besoin de prendre un peu de temps, mais il fallait que je revienne écrire, en allumant mon pc, mon fond d'écran m'a fait l'effet d'un électrochoc, ma mémoire est quasi parfaite, je me rappelle de tout ce qu'il faut, une musique fait naître en moi une vague de souvenir, il en est de même pour une photo, pour une parole, bref, rien de bon quand on est d'humeur dépressive. J'étais mal a cause de mon dernier rêve, mais a ce moment là j'ai eu cette douleur dans le creux du ventre, le cœur serré, la gorge nouée, j'ai rarement eu aussi mal en me remémorant tout ce que j'aimais vivre avec quelqu'un. J'ai jamais eu aussi mal en vérité, je ne sais pas combien de temps je vais devoir attendre pour m'en remettre, je pense que cette blessure restera béante, elle rejoindra le panthéon des douleurs inoubliables de ma vie, au même titre que la perte de mes grands-parents.

J'ai recommencé un journal intime il y a une semaine environ, plus même, deux semaines, j'y écris en détail ce que je fais quand je vais mal, un exutoire beaucoup plus personnel que celui-ci, Ou je peut trahir mes secrets ceux des autres sans pour autant avoir peur d'un quelconque jugement, ça me fait du bien ouais, mais il faut que je me promette de ne jamais le relire, j'ai déjà en mémoire trop d'instants qui ouvrent un peu plus la blessure chaque fois que j'y repense. Bientôt une semaine que j'ai passé mes derniers instants dans ses bras, et ce qui auparavant me passait du baume au cœur me le déchire à présent.

Je n'attend qu'une chose pour le moment, c'est l'heure de sortir de la fac pour traîner un peu dehors, profiter du froid ambiant, entre deux lampadaires et leurs éclairages pourris pouvoir observer la lune, me poser encore une tonne de questions existentielles mais en dehors de ma grotte sombre et inhospitalière.

mercredi 11 novembre 2015

Accalmie temporaire.

00:58

Ça fait un petit moment que je ne suis pas revenue par ici, certainement parce-que j'étais trop occupée à me prendre la tête pour rien et à rester dans mon coin.

J'ai passé de très bons moments ces derniers jours, je suis sortie sur le vieux port, avec 99% de personnes que je ne connaissait pas Vendredi soir, Samedi j'ai participé au Hero Festival, j'ai défilé avec des personnes toutes aussi géniales les unes que les autres, j'ai revu des personnes qui me tiennent à cœur, j'en ai rencontré de nouvelles, Dimanche je suis allée au salon international du tatouage de Marseille, j'en ai profité pour immortaliser ce moment en me faisant tatouer, Dimanche soir j'ai passé une excellente soirée en compagnie de personnes intéressantes, et aujourd'hui encore j'ai profité d'une journée parfaite.

J'aimerais réellement pouvoir faire en sorte de garder ces instants de bonheurs en bouteille, et m'en inspirer un peu quand je rentre chez mon père et que mon moral baisse d'un coup net.

Je veux dire, je passe mon temps à vouloir rendre service, en gardant mon frère, en aidant ma belle-mère, mon père, de toute les façons possibles, mais j'ai l'impression que rien ne suffit jamais, quand ce dernier a décidé qu'il y a quelque chose qui ne va pas, alors rien ne va.

J'ai évidemment pensé à prendre mon propre appartement, mais ce ne sera possible que le mois prochain, voir en Janvier... Il faut que je récupère un papier au secrétariat pédagogique de la formation continue, que je vois si ce papier peut servir comme certificat de scolarité, si c'est le cas il faut que je me présente au crous, que je fasse une demande de chambre accessible en cité u, et si le papier n'est pas valable, il va falloir que je trouve un appartement. Mais dans tous les cas j'ai les main liées parce-qu'il faut que le responsable de la formation continue signe le fameux papier pour que je puisse le récupérer, et ça, c'est vraiment pas gagné.

En attendant, je suis obligée de supporter les cris, les pleurs, les engueulades, la télé a fond, l'odeur de clope, et bien d'autre choses dont je me passerai volontiers.

Puis je me sens seule chez lui, quit à l'être autant avoir son propre appart pour ça quoi...

Je devais récupérer ma poupouille, cette boule de poil appelée plus communément la grosse ou ma fifille. bref mon chat. Au départ, mon père était totalement d'accord, puis au fur et à mesure il a commencé à changer d'avis, au final il s'avère que je ne la récupère pas, vu que mon ex garde notre ancien appart et qu'elle s'y sent bien, donc j'ai demandé à mon paternel si, par le plus grand des hasard, je pouvais me permettre d'adopter un chaton, un rat en cage, ou même une petite souris, histoire de m'occuper l'esprit, de pouvoir dorloter et chouchouter un petit être vivant sans avoir à lui donner le sein et à l'éduquer jusqu'à ma propre mort (oui je parle bien d'un enfant oui.). La réponse fut, bien évidemment négative.

La raison? Et bien tout simplement que sa femme à peur des animaux, que lui même ne trouve aucun intérêt au fait d'en adopter un pour s'en occuper. J'ai eu beau lui expliquer qu'à mes yeux, c'était important vu que je me sens très seule, que je suis constamment en manque de câlins  et que j'ai un besoin maladif de m'occuper de quelque chose (le quelque chose est à prendre avec des pincettes, je n'ai pas envie de formuler correctement.) il m'a répondu que ce n'est pas parce-que j'ai vécu toute mon enfance, mon adolescence et les prémices de ma vie d'adulte avec des animaux que ça devait continuer.

Mais voilà, quand je rentre, je vais dans ma chambre, vu que dans le salon quelqu'un dort, ou fais la gueule, j'allume mon ordi ou une de mes consoles et plus personne ne me calcule jusqu'à l'heure du repas...

Je suis totalement démotivée pour mon année aussi, quand je vois le travail qui est donné par exemple en Géographie et ce qu'on étudie, je veux dire qu'à la fin de l'année je n'aurais jamais les connaissances requises pour passer mon diplôme, même avec toute la bonne volonté du monde, quand on ne fait que des études approximatives de document, la connaissance devient très limitée, et au contraire, dans des matières comme le Français ou l'Anglais, j'y vais pour signer ma feuille de présence mais en soi je n'ai rien à y faire, j'ai envie de rester dans mon lit à bader plutôt que d'aller en cours et déprimer vis à vis de la débilité de certains, quit à déprimer autant que ce soit à cause de moi et moi seule, et au chaud sans avoir à supporter qui que ce soit.

Enfin voilà, encore une suite de phrases sans sens particulier, ça m'aura quand même fait du bien de revenir ici pour tout sortir, même si en allant me coucher je vais encore me retrouver à me blottir contre un oreiller.

mardi 3 novembre 2015

Contre nature.


Björk dans les oreilles, il est 00:10 et le sommeil est inexistant.

Aujourd'hui je n'ai rien fait de ma journée, j'aurais du contacter une tonne de personnes et finir mes papiers, mais j'ai regardé Once Upon a Time, Grimm, j'ai écouté de la musique, et j'ai joué à Black ops 2.

Ce soir, pendant le dîner, mon père m'a fait une réflexion assez intéressante.
"C'est bizarre, ça fait quelques jours qu'on ne t'entend plus, tu as toujours un avis à donner, une réflexion à partager, et plus rien."

Dans la continuité de mon dernier article, j'ai du lui expliquer que je n'arrivais plus à m'exprimer comme d'habitude, que tout mon être commençait à changer. Il m'a dit : "Tu sais, je te connais un peu quand même, tu ne devrais pas garder tout ce que tu penses en toi, fais sortir les choses, tu sais comment tu réagis quand tu te bloques, et je sais pourquoi tu es comme ça maintenant." Bon je retravaille un peu les phrases hein, ceux qui connaissent mon père savent bien comment il a pu me dire ça, mais voilà ça veut dire la même chose au final.
MBREF

Il à raison, je sais aussi pertinemment pourquoi je me renferme de la sorte, bon sans vouloir t'offenser lecteur, même si je m'étale beaucoup ici, la raison restera purement personnelle.
Le fait est que j'ai beau avoir envie de parler, c'est comme si ma bouche était paralysée. j'aimerai dire un as de choses à tout un tas de personnes, j'ai tellement de questions à poser, tellement d'affirmations à donner, ça en devient inhumain.

Quand on est habituée à se faire clasher, à se faire contredire ou même ridiculisée par certaines questions, on finit par ne plus en poser et à chercher par soi même au lieu de se sociabiliser avec les gens qui peuvent nous donner ces informations. Comme si le monde entier poussait à la connaissance tout en ne voulant pas aider à l'acquérir. Mais ce n'est pas la connaissance le plus gros souci concernant ma source intarissable de questions. Non le vrai problème c'est mon angoisse des réponses.

Quand on attend l'honnêteté et la franchise de la part des gens, on s'attend à ce qu'elles viennent d'elles même, hors, quand on pose des questions on provoque deux risques.. Le premier : donner à la personne en face de nous la possibilité de nous mentir, et comme la vérité finit toujours par se savoir, tôt ou tard, ça créera forcément un conflit. Le deuxième risque, c'est qu'en posant la question, on s'attende à une réponse qui est l'inverse de celle que l'on aura, et c'est à ce moment qu'on réalise que beaucoup de choses ne se passent pas comme prévu. Alors je vais encore vous répéter quelle frustration c'est de ne pas contrôler certaines choses, mais pour le coup c'est légitime. Je veux dire, on ne peut ni contrôler les sentiments, les désirs ou les pensées d'une autre personne, déjà que contrôler ses propres sentiments et ses propres désirs c'est la merde alors ceux d'une autre personne je n'y pense même pas. Et même sans ça, quand on aime quelqu'un on ne cherche pas à manipuler le genre de choses qui fait que ce quelqu'un est ce qu'il est.

Bonjour j'ai trop de choses à dire alors je ne fait pas de phrases parfaitement construites...

Il y a une autre chose dont j'ai l'habitude, c'est que les gens me fassent comprendre que ce que je leur dit les met mal à l'aise, ou alors qu'ils n'avaient pas envie de le savoir, ou que sais-je encore. Le plus dur à vivre quand on met son cœur à nu, c'est de le faire dans le vide, sans aucune réponse, ou justement, d'avoir à se dire que ça fait chier certaines personnes de nous écouter, de nous lire, ou d'essayer de comprendre ce que l'on ressent.

Je veux dire, je sais que je suis quelqu'un de très chiant à la base, que j'aime passer des heures à parler des choses que je ressent, je suis une démonstrative dans l'âme, j'ai plus de 450 Go de photos sur mon disque dur externe, je garde tout, je fais des photos tout le temps, parce-que j'adore me forger des souvenirs qui durent. Je sais que les souvenirs que l'on garde en tête sont impérissables mais parfois ils disparaissent au profit de nouveaux, meilleurs ou pire c'est selon, donc dans le doute je garde tout. Même si je ne vis pas dans le passé, ça ne veut pas dire que je ne suis pas nostalgique, j'aime me rappeler de tout mes bons moments. Presque toutes les musiques de ma playlist du moment correspondent à un moment précis de ma vie, heureux ou non, ça me permet d'essayer de garder mes émotions à leur paroxysme, afin d'éviter les excès de sentimentalisme à outrance. Paradoxal ? Non pas tant que ça en vérité, parce-que si on y réfléchit bien, garder ses émotions en constante réduit les moments ou elles varient, il y aura toujours du plus ou du moins, mais en plus modéré. Enfin je ne sais pas si tu me comprends mais voilà.

Je viens de passer de Björk à un peu d'électro badante. Intéressant non?

Et encore une fois je me suis beaucoup égarée concernant mon sujet principal, je vais raccourcir le supplice de la lecture en résumant un peu, ça évitera que toi, très cher lecteur, tu te ruines la rétine et le cerveau.

Le fait est que je pense trop, voilà, ça c'est acquis il n'y a pas de soucis, mais comment faire pour se soulager un peu, que ce soit de ses craintes, de ses envies, de ses sentiments si personne n'est là pour écouter et pour répondre... C'est bien beau de venir me défouler ici mais je ne fais que poser des lignes de mots sur une page informatisée au final, où sont les câlins de réconfort, les débats endiablés, les sourires approbateurs, les explications interminables, enfin les relations à proprement parler au final. J'en ai lu et entendu des "tu peux me parler, tu peux tout me dire", mais ce que j'ai à dire va bien au delà d'un texto ou d'une petite conversation, même si c'est très concis en règle générale, j'attend ce qui suis quoi, pas un silence ou une réponse lambda, ça ne vaut pas le coup et je préfère tout garder plutôt que de me fatiguer. A chaque fois que je me confie sur une pensée, un sentiment ou autre ça me coûte beaucoup niveau psychologique, je fais confiance, je met de coté mon égo, ma fierté, j'expose au grand jour mes plus grandes angoisses, j'attend un minimum en retour, donc au lieu d'attendre quelque chose de la part des gens, ce qui ne se fait pas, je préfère me taire. Forcément ça se ressent, je suis plus énervée qu'à mon habitude, ou du moins plus susceptible, je laisse de moins en moins filtrer ce que je ressens quand on me dit quelque chose qui ne me plait pas.

Vivre à mes cotés c'est l'enfer en vrai, je suis un volcan en constante éruption, si j'avais été Bruce Banner j'aurais été incapable de gérer mes transformations en Hulk.

Le mot de la fin pour les geeks, par une geek, c'est tout pour moi bonne nuit, à vous les studios.

dimanche 1 novembre 2015

Dry.

Artiste : Anna Minina
23h46

Il fait froid, et ça fait déjà une heure que j'essaie de trouver le sommeil, demain je me lève de bonne heure, je vais récupérer des affaires encore, que je vais entasser dans un appartement qui n'est pas à moi et dans lequel je ne trouve pas ma place, je vais devoir ranger et trouver une place pour chaque chose, alors que moi même je n'en ai aucune.

J'ai l'impression d'être figée dans le temps, non, dans une réalité qui n'est plus la mienne, plus rien ne m'appartiens, je fais un pas en avant, et je recule de quelques années, j'ai vécu tout un tas de choses, mais malheureusement je ne peut pas en tirer profit, mon corps ne réagit plus comme à son habitude depuis quelques jours, je crois que j'ai tiré un trait définitif sur mon passé, sur ce qui faisait avant partie intégrale de mon être, je change et je le ressent au plus profond de moi.

Je n'arrive plus à vraiment pleurer, et pourtant je sais que j'en ai besoin, j'ai un besoin compulsif d’extérioriser ce qui m'a fait du mal pour ne plus vivre sous le joug de la colère et de la tristesse, je veux ma part de bonheur, et je sais que je n'ai pas a courir après, elle est sous mes yeux, mais ils sont encore trop embrumés pour que je puisse la voir, la toucher, l'agripper et ne plus jamais la laisser partir.

Aucune larme ne coule de mes yeux, habituellement je suis une fontaine lacrymale, mais depuis deux jours, a part une vague sensation de tristesse, je ne ressent pas d'émotions négatives, je sais qu'elles sont là, mais je sais aussi que je les aies tellement enfouies qu'elles ne me quittent plus, et pourtant je veux m'en débarrasser.

Je ne parle pas ici d'oubli, puisque c'est ce qui nous fait changer, de se remémorer ses erreurs, ses faiblesses et ses choix, mais d'exorcisme. La nuit dernière, j'ai du faire face à tout un tas de réalités qui m'ont réellement terrifiées, et je vis sous le joug de cette peur constante, j'ai peur de décevoir les gens que j'aime, j'ai peur d'être déçue, j'ai peur d'être blessée, abandonnée, tout un tas de choses qui font que je me renferme de plus en plus, laissant peu à peu la noirceur des mes idées prendre le dessus sur tout l'espoir que je garde précieusement enfermé.

Un jour quelqu'un m'a dit : Si tu veux réellement ne plus avoir de problèmes d'émotions, de sentimentalisme, n'ai pas peur de faire du mal autour de toi, pense à ton propre bonheur et non pas à celui des autres. J'ai cru bon de suivre ce conseil, et au plus je côtoie cette même personne, au plus je me rend compte de la connerie que c'est, "j'ai fait ça toute ma vie et je continue" mais ce n'est pas vrai. Je peut être une vraie connasse quand je m'y met, et quand je n'aime pas quelqu'un, en général je ne me fait pas prier pour le lui faire remarquer, j'ai un caractère de merde, et quand je décide quelque chose je n'en démords pas, c'est comme ça. Mais putain je reste quelqu'un d'intègre, et je suis clairement incapable de faire volontairement du mal à certaines personnes.

En fait je pense que l'humanité se règle de la sorte : Les dominants et les dominés, il y aura toujours quelqu'un au dessus de vous pour vous manipuler, pour vous faire comprendre que vous n'êtes rien, et par conséquent, il y aura toujours une personne que vous manipulerez, a qui vous ferez comprendre que par rapport à vous, il n'est rien. C'est une loi universelle, le pouvoir amène le pouvoir, et on a beau être animé des meilleures intentions possibles, on a tous fait quelque chose que l'on regrette, on a tous été capable du pire pour arriver a nos fins, par vengeance, par haine, ou même par amour.

Et en ça j'ai peur, comment je peut vivre sereinement en sachant que je vais toujours me prendre un mur, ou que je vais en dresser un sur la route de certaines personnes, comment trouver une sorte de paix intérieure quand tout notre être est rongé entre le bonheur et le malheur? Quand on me dit que je me refuse tout droit au bonheur, dans le fond ce n'est pas faux, parce-que je préfère souffrir que de faire souffrir les autres, même si j'ai déjà fait du mal à beaucoup de gens autour de moi, des gens que j'ai pu aimer par le passé.

C'est n'importe quoi de réfléchir de la sorte, mais ou puiser la force, quand le seul modèle que j'ai n'est pas capable d'être ce qu'il prétend, dire des choses et agir à l'inverse, déjà que je suis quelqu'un de profondément troublé, comment je peut trouver une stabilité là dedans? Je ne me suis jamais reposée sur qui que ce soit, et je crois que je ne le ferait jamais vraiment, je n'ai pas peur de souffrir, mais j'ai peur de perdre tout ce pour quoi je me bat depuis des années et des années.

"Manipulable", non ce n'est pas le terme qui me définit, bien au contraire, même si on a l'impression de me forcer, je me force pour faire les choses, parce-que c'est de compromis que la vie est faite, et que si ce n'est pas moi qui prend sur moi pour en faire, ça tombera sur quelqu'un de plus fragile, ou je ne sais quoi,

Sensible est le mot, quand on me connait, il est horriblement facile de me blesser, je fait preuve de beaucoup de retenue, de patience, quand les gens ne me connaissent pas, il n'y a qu'avec peu de personnes que j'abandonne le masque de monstre pour me montrer telle que je suis réellement, en ça je demande de la part de ces personnes un minimum de respect. Je sais très bien que j'attend trop des gens, et que je prend tout trop à coeur, que je ne devrais pas me sentir mal quand j'entend certaines choses, mais ça fait partie de moi, c'est ce qui fait ma complexité, si les gens préfèrent que je reste le monstre qu'ils ont connu au départ, il ne faut pas me parler de sentiments, non il ne faut pas jouer avec ça.

Je fais partie de ce genre de personne qui a besoin de se sentir aimé, important, irremplaçable, donc forcément, quand je sens qu'au final je ne suis qu'un morceau de viande animé par des impulsions électriques et chimiques, je n'ai plus envie de rien, et je ne me laisse pas aller au bonheur, puisque de toute façon, il n'est pas réellement là. Encore une fois la relation complexe dominé/dominant est omniprésente, dans les relations amicales/fraternelles/amoureuses, il y aura toujours une personne qui se sacrifiera pour l'autre, au dépit de son bonheur réel, il y en aura toujours un qui fera tout pour que l'autre se sente parfaitement bien, et ça passe par le fait de devoir cacher ses émotions pour ne pas blesser, pour ne pas perdre ce qu'on a tissé niveau relationnel, c'est complexe, c'est un travail long, et c'est surtout horrible quand on s'en rend compte, parce qu’au final, cette relation est nécessaire au fonctionnement des liens tissés. C'est comme un aimant, les pôles magnétiques de polarité opposée s'attirent mutuellement et l'un n'existe pas sans l'autre. C'est ce qu'on appelle la fatalité.

Il n'appartient qu'à nous d'être heureux et d'avoir un sentiment de liberté malgré les lois immuables de l'humanité. moi il me faudra de la patience, de la compréhension et surtout énormément d'amour, ce sont les trois choses qui m'ont le plus manqué quand j'ai commencé à comprendre qui je suis réellement. Et j'en ai besoin plus que jamais.

vendredi 30 octobre 2015

Question de point de vue.


22h26.

Après avoir passé mon entière matinée à dormir, une après-midi a faire du rp via skype et rolisteam, et ma soirée à regarder une série, je me tourne maintenant vers toi cher lecteur, le tout en écoutant un peu d'electro.

Ça fait quelques semaines que j'ai envie d'écrire sur un sujet particulier que je vis depuis très longtemps, pour en avoir discuté avec certaines personnes, je suis loin d'être la seule mais ça peut être intéressant de mettre en corrélation mon expérience, avec la votre si vous vivez plus ou moins la même chose, ou avec votre connaissance du sujet ou bref, vous m'avez totalement comprise.

Le titre n'a pas rien à voir, même si on pourrait penser à quelque chose de vraiment différent en le lisant.

Mbref, il s'agit de vivre sa vie d'une façon quasi externe.

Je me doute que ça parait plutôt flou dit comme ça, donc je vais développer.

Je vais prendre pour exemple mon expérience personnelle, afin de pouvoir exprimer au mieux ce qu'on peut ressentir, comment ça se passe etc, ça évitera que je divague sur je sujet en balançant des choses que je n'ai pas vécues et que par conséquent je ne connais pas.

Depuis relativement jeune, j'ai l'impression de vivre ma vie vu de l’extérieur, du moins pour certains points, Je vais prendre pour exemple certaines de mes activités extra scolaires, le théâtre, la danse, le centre aéré, je n'ai presque jamais loupé une heure de ces activités, et pourtant j'avais l'impression de tout faire machinalement, comme si je ne contrôlait absolument rien concernant mon corps, mes pensées, mes actes, en fait j'avais l'impression très nette de tout voir de l’extérieur, encore aujourd'hui quand je repense à mes spectacles de danse ou de théâtre, je ne me voit pas avec mes propres yeux mais d'un point de vue omniscient, comme si j'étais postée en haut de la scène, ou en bas, ou même a coté de moi-même, alors que je n'ai jamais vu aucun film de mes représentations, vu que personne de ma famille n'avait de caméscopes ou autre.
Récemment, j'ai beaucoup eu cette impression, notamment en allant à certains cours à la fac, ou alors en parlant avec certaines personnes, j'agis comme une machine auto-gérée, un peu comme si mon esprit était pleinement conscient de ce que mon corps faisait mais qu'il n'avait aucun moyen de contrôle dessus, en fait c'est comme si j'enclenchais à ce moment là le mode "pilote automatique".

C'est assez étrange comme sensation, surtout quand ça s'amplifie avec le temps. Quand j'étais gamine ça ne le faisait qu'en de rares occasions, à l'heure actuelle, c'est en de rares occasions que j'agis normalement et que j'ai conscience que c'est moi qui gère ma propre vie, mes propres gestes.
Pour illustrer la chose, quelqu'un de normal qui se saoule, aura le lendemain de vagues souvenirs de ce qui s'est passé la veille, sans trop savoir si ça c'est réellement passé ou pas, et bien moi, quand je suis en mode pilote automatique c'est l'impression que ça me laisse quand mon esprit reprend le contrôle.

C'est parfois bien parce-que ça me permet de réfléchir à quelque chose qui m’intéresse vraiment pendant qu'en même temps je rédige un cours ou que je parle avec quelqu'un qui ne m’intéresse pas, ça peut être horrible dit comme ça, mais je me suis régulée de manière a pouvoir avoir des relations sociales sans pour autant avoir à supporter un certain type de personnes. Bon le truc chiant c'est que quand quelqu'un que j'aime beaucoup est avec moi, je suis incapable d'être en pilote automatique, je suis tellement concentrée à boire chaque parole et a analyser chacun de ses comportements que je suis incapable de faire plusieurs choses à la fois, mon cerveau enregistre ce qu'on me dit, puis les décrypte, puis les interprètes, et seulement après mon corps réagit en conséquence.

Encore tout à l'heure, j'étais à table avec mon père et ma belle mère, mon paternel se met a lancer un sujet lambda et requiert expressément ma participation à ce moment intense qu'est le dîner, alors, tout en continuant de laisser mon esprit douter sur l'existence potentielle d'un univers parallèle au notre, je lui ai parlé de mon point de vue sur le fameux sujet, sujet que j'ai par ailleurs déjà oublié, tant la question du fameux univers me restait en tête.

Avec ma soif de connaissances actuelle, j'ai envie d'étudier le cerveau humain pour comprendre comment tout ça peut fonctionner, comment c'est possible, si ça vient de là, si c'est plus complexe. C'est vraiment frustrant de faire face à ce genre de situations sans savoir d'où ça vient, pourquoi, et si il est possible de passer volontairement en mode pilote automatique ou non.

Je ne sais même pas après relecture si tout ce que j'ai raconté est vraiment clair ou si encore une fois le sentimentalisme que je poste ici se mélange trop pour que quelque chose de concret et de lisible en ressorte. Je doute trop en ce moment, ça aussi c'est chiant.

Bref, bonne soirée chers lecteurs, ou nuit, ou peu importe le moment auquel vous lirez ce pavé.

mercredi 28 octobre 2015

Blocages.

image trouvée sur : https://hdwallpapers.cat/lady_and_the_wolf_tree_beautiful_girl_hd-wallpaper-1773035/
14h34 - Dans une heure je décolle de chez moi pour aller à la fac, j'ai terminé de recopier tous mes cours de la journée au propre, j'avais pris du retard mais je l'ai rattrapé, j'ai regardé mon épisode de Gotham, j'ai pu faire un autoportrait pour illustrer mon changement de tête, et maintenant que mon cerveau n'est plus occupé, et bien je viens écrire ici.

Je profite d'avoir une heure devant moi pour venir déverser mes quelques soucis ici, au lieu de le faire  durant mes deux heures de Géographie... Bien que le cours soit relativement intéressant, la plupart du temps je suis seule en haut de l'amphi, et donc j'ai même du mal à entendre 45% du cours, tant le prof parle à voix basse. Pour le coup, à chaque fois que je rentre dans son cours, je ne peut m'empêcher de penser à tous les obstacles que je dois surmonter tout les jours de ma vie, entre palier au manque de certaines choses, et faire en sorte de m'en sortir et de me démerder seule à chaque fois... On ne s'en rend pas compte sur le moment, mais en y réfléchissant c'est fou.

Ceux qui me connaissent bien doivent comprendre de quoi je parle, pour les autres il est temps que je mette à jour un mystère.

Beaucoup d'entre vous sont venus me demander pourquoi sur la photo d'un de mes articles précédent on peut voir une énorme cicatrice dans mon dos. Donc voilà le mystère se lève, ça va très bientôt faire 7 ans que je suis paraplégique. La raison est plus que personnelle, et j'ai beau m'étaler ici, il reste  des parties de mon passé que je préfère garder pour moi.
Quoi qu'il en soit, on me pose souvent des questions sur ma façon de vivre la chose, même en étant quelqu'un de trop émotif et d'hypersensible, j'ai tendance à faire abstraction de cette partie là de mon existence,
Je m'explique.

Je m'énerve pour beaucoup de choses sans intérêt, je pleure pour beaucoup de choses sans intérêts, et enfin, je fais des crises d'angoisses sur beaucoup de choses sans intérêt, mais concernant mon handicap, à part le fameux "mois de l'enfer" où je laisse tout sortir et où je pète littéralement un câble, je fais abstraction de tout ce qui peut s'y référer et par conséquent me faire du mal.

Comme tu es un lecteur intelligent et que sais que je ne lance jamais un sujet si ce n'est pas pour m'en plaindre, tu as du comprendre que nous sommes en plein "Mois de l'enfer".

Le mois de l'enfer, kécéçékoi? Chaque année, depuis et bien, 6 ans, de mi Octobre à mi Novembre, je me permet tout un mois d'extériorisation, comme devant ma famille et certains de mes proches je ne fais mine de rien tout au long de l'année, il me faut quelques semaines pour pouvoir évacuer toutes les frustrations, les peines, et la colère que j'ai pu garder tout au fond de moi. Je me doute bien que pour 75% d'entre vous, ça semble absolument débile, mais c'st ma manière à moi d'exorciser toutes les émotions relatives à mes roulettes. (oui les surnoms affectueux c'est cool.)

Enfin voilà, ça fait moins d'une semaine que ce mois-ci à commencé, et j'ai besoin de parler de ce qui me manque par dessus tout.

Enfant, je dansait beaucoup, j'étais même inscrite au conservatoire de Vernon pour faire de la danse classique, je faisait du vélo, du skate, du roller, je jouais au foot avec mes cousins, enfin on ne peut pas vraiment dire que j'étais du genre grosse flemmarde, mais étrangement, ce n'est pas les choses que je faisait le plus souvent qui me manquent.

En réalité, c'est un mix de toutes les petites choses qu'on fait sans s'en rendre compte qui sont les plus importantes, enfin à mes yeux.

A l'heure d'aujourd'hui, c'est par exemple le fait de ne plus pouvoir jouer avec mes frères comme je le faisait, on avait deux petits jeux à la con qu'on avait appellé "dlll" et "voler-pieds", pour le premier, on choisissait un "dlll" qui s’allongeait sur le lit à l'horizontale et qui roulait de haut en bas, pendant que les autres sautaient par dessus lui, et on alternait, le premier à tomber devenait dlll et vice-versa, pour l'autre jeu, c'est moi qui m'y collait, je me mettais au bout du lit, je choppais un de mes frangins par les mains, et avec mes jambes je le faisait voler par dessus ma tête pour qu'il s'étale sur le lit, c'est complètement con mais ça me fait rire à chaque fois que j'y pense.
Un autre exemple, ne plus pouvoir jouer au saute-mouton avec les mini poteaux en ville, ne plus pouvoir marcher main dans la main avec quelqu'un que j'aime, ne plus pouvoir courir dans les bras de mes amis pour leur faire des câlins, tout un tas de petites choses qui ont l'air insignifiante quand on les fait mais qui, quand on ne peut plus les faire prennent toute leur importance.

Bien-sûr ce ne sont là que de petits exemples, la liste est bien plus longue, et elle s'allonge de jours en jours, je ne peut même pas aller chez mes amis ou chez mon copain par moi même, parce-que la ville à l'heure actuelle n'est absolument pas étudiée pour, il y a toujours des trottoirs 20 fois trop hauts, des marches à monter, des bus non accessibles, des pentes hyper hautes, et pour quelqu'un comme moi qui se doit de tout gérer, d'être indépendante et totalement autonome c'est vraiment déprimant.

Ne serais-ce que pour aller de chez mon père à la fac, c'est le parcours du combattant en solo, et je suis un player solo, la coop très peu pour moi sauf dans de rares occasions. La fac elle-même n'est pas étudiée pour, à l'entrée il y a un trottoir de ouf, qui fait que je ne peut pas entrer seule sous peine de me casser la gueule par exemple. Après personne n'est à blâmer, on ne se rend pas compte des besoins d'une personne à mobilité réduite quand on ne l'est pas ou qu'on ne vit pas avec quelqu'un comme ça au quotidien, et puis le handicap moteur visible de nos jours n'est que peu accepté par nos pairs, en France je tombe encore sur des personnes mal renseignées qui se trompent sur beaucoup de choses nous concernant, et ça fait d'ailleurs bien chier, mais c'est la vie c'est comme ça.

C'est l'heure pour moi de partir de chez moi, si je suis motivée, je serais de retour ce soir pour un autre article.
Bisous.

lundi 26 octobre 2015

Pensées.

Pas d'images aujourd'hui, cet article sera aussi brute que le flux d'émotions négatives qui me parcourt. 

Il est 19h46, je suis en pause pendant mon cours de Français, je suis fatiguée, moralement, émotionellement, physiquement. 

J'ai appris avec le temps qu'à trop refouler les émotions négatives on finit par se noyer dedans, j'ai voulu tout ce week-end ne plus penser à tout ça, mais le fait est là, il suffit que je me retrouve 5 minutes en face de ma propre réalité pour me rendre compte que je n'arriverai jamais à m'en sortir si je  ne fait pas face à mes propres démons. 

Une heure de cours, et j'en suis toujours au même point, il s'avère que 40% des personnes qui prennent la parole ne disent que de la merde, que 20% d'entre eux ne savent pas lire un texte ponctué correctement, c'est n'importe quoi, le prof doit passer des heures à expliquer des mots de vocabulaire basiques, encore je comprend parfaitement pour les personnes qui sont arrivées en France il y a quelques années, pour ceux qui reprennent les cours après 5, 10, 15 ans, mais putain on est nombreux être dans la tranche d'âge des 18-30 ans, et il y en a encore qui ne comprennent pas le sens du mot "Buccolique". 

C'est profondément déprimant, je m'ennuie, donc je ne m'interesse plus, donc je décroche, et par conséquent, je rédige un article à la place d'écouter le cours, enfin je dis à la place, en vrai je ment, j'écoute et je comprend le cours, ce n'est pas le problème. L'hyperactivité commence à faire son apparition quand je commence à décrocher, ça fait deux heures que je suis en cours maintenant, et mon cerveau demande quelque chose de plus complexe. Rédiger une discussion ou une dissertation, c'est pour moi quelque chose d'acquis, ça fait deux semaines que le prof à demandé de rédiger un résumé sur un sujet précis pour le 2 Novembre, et ça fait 2 semaines que je lui ai envoyé par mail mon résumé sur ce fameux sujet.

On bosse sur le thème de la ville en ce moment, et ça fait naître chez moi une chiée d'inspiration, concernant mes vagabondages, quand on me parle d'esthétique de la ville, je pense aux heures que j'ai passées sur les quais de Strasbourg, à sa cathédrale, quand on me parle de sociabilisation, je pense aux nuits que j'ai passées à dormir dehors dans certaines villes, en parlant avec des gens interessants et intelligents...   Ça  me déprime d'autant plus du fait que je me sente perdue dans l'univers dans lequel je vis. 

Je ne connais que peu de gens qui s'interessent au savoir, à la culture, à l'apprentissage, qu'il soit dans les livres ou dans le vécu tout simplement... Au plus je parle avec ces personnes, au plus je suis perdue concernant mon avenir. On m'a totallement déprimée concernant certains aspects de mes projets potentiels... Les matières qui m'interessent sont soit : 
1 - Innaccessibles point de vue intellectuel, dans le sens ou je suis en DAEU, non en BAC, donc je n'ai aucunement les pré-requis pour m'en sortir... 
2 - Ininteressantes durant les 3 années de licences. 
3 - Compliquées à gérer concernant les portes qu'elles ouvent à l'avenir. 

On m'a aussi dit qu'il valait mieux que je me cantonne à ce que je sais faire, mais je n'en ai pas envie, pas le moins du monde... J'adore devoir bosser et donner le meilleur de moi-même pour arriver à des choses concrètes, sincèrement, venir à la fac juste pour faire acte de présence, venir aux partiels, puis passer des années à supporter des gens qui me saoulent, je n'en voit pas l'interet. Tandis que devoir venir à tous les cours pour prendre un max de notes, devoir faire des recherches annexes, assouvir ma soif de connaissance, ça ça a un interet particulier, personnel surtout, mais aussi professionnel, ça aide pas mal pour l'avenir, de devoir se débrouiller seul. 

Mais un autre souci se pose, parce-que si tout ne se résumait qu'à ça, je pourrais me lancer dans toutes les études possibles sur des sujets qui m'interessent totallement, la physique quantique, la cosmologie, les sciences de l'univers... Mais je suis beaucoup trop fragile émotionellement, et si je ne me sociabilise pas avec les bonnes personnes dès le départ, je vais m'éffondrer à chaque échec. 

Je ne suis pas du genre à abandonner quand j'ai du soutiens moral, mais quand je suis seule, c'est la mort assurée, et comme je suis une sociopathe par excellence, et bien la sociabilisation, c'est vraiment compliqué... Quand je suis intégrée à une meute, j'ai tendance à en prendre la tête, et soit ça convient, soit je suis considérée comme "connasse" et les gens me lâchent, être une maniaque du contrôle, ce n'est vraiment vraiment pas simple. Mais quand je ne me greffe a aucun groupe, je reste solitaire, et je ne demande à personne de venir avec moi. 

La fin du cours approche, j'ai encore écrit un pavé, et je n'en ai pas fini avec tout ça, mais on verra pour cette nuit, quand l'insomnie viendra frapper à la porte de mon esprit. 

vendredi 23 octobre 2015

Solitude?

Image trouvée sur : https://arbrealettres.wordpress.com/2015/09/17/
22h49.
J'ai aujourd'hui passé une journée formidable, même si je suis crevée et que la nuit dernière fut mouvementée et courte, j'ai partagé un très bon moment en compagnie de personnes géniales, et ça faisait longtemps que je ne m'était pas laissée aller au bonheur sans penser à ce qui me pousse vers la déception et la tristesse.

Fever Ray encore et toujours dans mes oreilles, ce soir je me retrouve une fois de plus seule devant mon écran, jen e sais pas quoi faire devant ce pc allumé, entre regarder une série, jouer, écouter de la musique, alors je viens écrire en écoutant quelque chose de calme et en lançant la mise à jour de Guild Wars 2.

J'ai cru comprendre que vous étiez nombreux à me lire au travers de mes articles, près de 352 pages ont été vues d'après les stats de google, pour le coup je ne sais pas quoi penser, j'ai l'impression que je me livre à un public anonyme, et c'est le cas, ça me fait bizarre, de savoir que certaines personnes suivent mes élucubrations et ne me connaissent même pas, ou alors me connaissent et prennent conscience de beaucoup de choses me concernant... C'est déroutant, et en même temps ça illustre la beauté même d'internet, pouvoir se retrouver ou non dans des pensées sans avoir à se manifester.

M'enfin, je m'égare... Encore.

Si je viens écrire ici ce soir, c'est parce-que je me rend compte de certaines choses qui sont importantes, des choses dont on ne se rend pas forcément compte au quotidien...

J'ai vécu plus de 4 ans 24/24 avec la même personne, et ce qui est curieux, c'est que je ne me suis jamais sentie aussi seule de toute ma vie. C'est un exemple que je viens de vous citer mais ça m’amène à une conclusion plus généralisée...
En réalité, quand on est entouré par beaucoup de personnes, on a juste l'impression de ne pas être seuls par leur seule présence, hors en y réfléchissant, parfois on se sent encore plus seul quand on est entouré que quand on est réellement seul.
Oui je vais développer parce-que comme ça ça peut ne pas paraître très clair.
En fait, quand on a une personnalité à part, quand on est hypersensible, qu'on est du genre à rester dans son coin ou quoi que ce soit, et que les personnes autour de nous ne sont pas comme ça, on a l'impression de ne pas faire partie de la masse, d'être là mais sans être totalement tangible, c'est complexe à expliquer et vous ne pouvez pas comprendre si vous ne l'avez jamais vécu..
Quand on est seul chez soi, ou dehors, la solitude est présente, c'est un fait, mais, même si elle n'est pas choisie, c'est presque une fatalité, hors, quand on est censé se sentir entouré et qu'on se sent seul, ça cause vraiment un choc émotionnel interne, en plus de ne pas se sentir à sa place, on se sent complètement occulté par les autres, c'est assez impressionnant en réalité.

Mais, heureusement pour moi, nous sommes plusieurs bizarreries sur cette planète, ce qui fait qu'on peut être entouré sans se sentir seul, on peut même se sentir compris et important pour les gens, le souci, c'est de voir le plus souvent possible ces personnes la et d'apprendre à composer avec leurs différences, qui ne sont parfois pas vraiment comme la notre. En disant ça j'ai l'impression de parler de différents symptômes d'une seule et même maladie qui ne se propagerait pas, c'est déroutant.

J'ai du mal à aligner deux phrases correctement construite à cause de la fatigue, il est plus de minuit et je suis encore en train d'écouter de la musique déprimante, le chargement de GW2 est fini mais je n'ai plus envie de jouer, Donc je vais aller lire quelques articles psychologiques avant de dormir.

Bonne nuit lecteur.

mardi 20 octobre 2015

Hypersensibilité.

Photo : Mes piercings, et mes tatouages fait maison. 
23h45
Cher lecteur...

Hier soir j'ai lu un article sympathique sur les 13 choses à retenir quand on aime une hypersensible. J'ai trouvé ça drôle, parce-que ça fait un peu "Comment me comprendre en 13 étapes". Si vous voulez le lire d'ailleurs c'est par là : http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/17/comprendre-hypersensibilite-13-choses-a-retenir-psychologue_n_7275764.html

Bref, ça m'a inspirée pour cet article. Ayant déjà écrit hier, je me voyais mal t'enchaîner avec un article même pas deux heures après la publication du précédent.

Donc, l'hypersensibilité Kéceçékoi?
Du point de vue non objectif de l'hypersensible que je suis, cet article va surtout te donner un aperçu de ce que peut ressentir au quotidien quelqu'un comme moi, Je ne sais pas si ça t'aidera dans un futur plus ou moins proche, mais sache que nous sommes nombreux.

Déjà un premier point à retenir, un rien nous fait chialer, que ce soit de joie, de tristesse, de colère, de frustration, ou quelle que soit l'émotion, on pleure constamment. Attention, ça ne veut pas dire qu'on se met à chialer directement, pour la plupart d'entre nous, on va prétexter une envie pressante ou autre pour ne pas avoir à subir vos regards interrogateurs, vos réflexions ou votre pitié. Parce-qu'il y a autre chose de très important à savoir...
Le point deux : Nous sommes pour la plupart empathiques, en plus d'avoir à gérer notre flux d'émotion constant, on arrive a détecter l'humeur des gens qui sont proches de nous, on ressent les choses, c'est un peu compliqué à expliquer, mais en gros, si tu ressens une quelconque émotion négative envers moi, je le saurais directement.
Ce qui est un peu chiant dans la vie de couple d'ailleurs, puisque chaque petite contrariété va être ressentie, admettons que ton copain ou ta copine soit un tant soit peu énervé, tu vas le savoir et tu vas chercher à savoir pourquoi, ce qui va créer les 3/4 du temps une dispute, puisque tu vas finir par être aussi énervée que lui, ou elle. Et évidemment, comme après chaque dispute, personnellement j'allais frapper dans un mur pour calmer mon excès de colère avant de me mettre à pleurer toutes les larmes de mon corps.

C'est beaucoup plus complexe que ça en réalité, mais ces deux points sont hyper importants quand tu côtoies des personnes hypersensibles.

En fait on prend tout trop à cœur, c'est aussi pour ça que beaucoup de personnes ne nous supportent pas... On peut d'un rien créer une montagne, et ça peut partir très loin... Un petite vanne pas méchante peut être prise vraiment de travers et rendre la personne à qui elle était destinée vraiment triste et déprimée, idem pour la colère, une petite phrase mal placée et c'est la fin du monde...

Le souci dans l'histoire, c'est qu'on ne peut pas s'empêcher d'être comme ça, et l'article que j'ai partagé plus haut le précise bien, malheureusement il faut accepter les gens tels qu'ils sont, et donc nous accepter avec notre hypertrophie des glandes lacrymales, notre grand cœur en marshmallow et notre susceptibilité aussi sensible qu'un téton tout juste percé. (oui paie ta référence.)

Je sais par expérience que c'est chiant de devoir faire avec notre hypersensibilité, beaucoup de personnes que je connais ont lâché l'affaire me concernant, y compris 80% de mes exs, mais crois-moi lecteur, quand je te dis que quand quelqu'un d'hypersensible s'attache à toi, tu peux être sur qu'il sera toujours là en cas de soucis, même si de ton coté tu te dois de le rassurer et d'être présent également...

Au final ce n'est pas plus mal de l'être, grâce à ça je sais qui sont mes amis et qui sont ceux qui n'attendent qu'une chose, profiter de ma gueule pour arriver à leurs fins...

Tous avec moi : "On en a gros, vous nous utilisez bon gré mal gré pour arriver sur la fin"

Ah, l'humour...

Non plus sérieusement, c'est assez dur de vivre un quotidien dit "normal" quand on est hypersensible, les relations sont compliquées à gérer, au travail, suivant la réflexion qu'on se prend en pleine gueule, ça finit en crises de nerfs, on réfléchit trop, on se fait des films tout le temps...

Alors soit sympa avec nous lecteur, on est casse-couille, mais on y peut rien.

lundi 19 octobre 2015

Besoins.

Artiste : Victoria Frances
23h43
De retour chez mon père, avec une grande partie de mes consoles, et une valise pleine de pipi de chat. Je te remercie Craspouille, de me faire comprendre que je vais te manquer et que tu ne voulais pas que je parte, mais s'il te plait, la prochaine fois, fais le moi comprendre d'une autre façon.

Ce week-end fut mouvementé, tout autant que cette journée d'ailleurs, de péripéties en péripéties, on se serait cru dans un épisode des malheurs de Sophie. Fort heureusement, les 3h de Français de cette fin de journée se sont passées convenablement, J'ai donc pu rentrer, m'enfermer dans mon placard et écouter de la musique en rangeant, et en attendant d'aller manger.

Quoi qu'il en soit, je me retrouve une fois de plus devant mon écran, à tapoter sur mon beau clavier de rouge illuminé. Ah, écriture, ce que tu as pu me manquer.

Il n'y a pas toi qui m'a manqué, beaucoup de choses me manquent, et beaucoup de personnes aussi.

Le plus difficile quand quelqu'un vous manque vraiment, c'est quand vous vous mettez à faire des rêves qui mettent en scène une série de choses qui peuvent se passer dans la vie de tous les jours avec cette personne. Une sortie au resto, des moments passés à discuter de tout et de rien, des marques d'affections...
Je suis chiante, mais ce qui est horrible dans les rêves comme ça, c'est qu'au réveil, quand  vous vous retrouvez seule, ou même dans un endroit qui vous rappelle des moments passés, se dire que ce n'était qu'un rêve, ça fait mal... A l'inverse du cauchemar, on est pas vraiment content de se réveiller après ce genre de nuit...

Je suis une sentimentale, si vous regardez mes fond d'écrans que ce soit sur mon portable, sur ma tablette, ou sur mes pc, vous pouvez exactement savoir à qui je pense, qui me manque, et à qui mon cœur est destiné. Pour certains, vous y voyez une sorte d'acte malsain, Pour d'autre, faire ça c'est digne d'une enfant de collège qui vivrait ses premières amourettes de jeunesse. Et puis pour les vrais sentimentalistes, comme moi, vous comprenez que quand quelque chose ou quelqu'un vous touche particulièrement, vous avez besoin de son omniprésence.

Evidemment, la séquestration, c'est tentant mais c'est mal vu par la société. Non je plaisante, je voulais juste extrapoler un peu pour que vous compreniez que ça, la séquestration, c'est quelque chose de malsain. Avoir la photo de la personne que l'on aime en fond d'écran, ça n'a rien de malsain.


M'enfin. L'omniprésence de quelqu'un, ça ne veut pas non plus dire qu'on a envie d'être h-24 7j/7 avec cette personne, il ne faut pas non plus péter un câble, et à trop abuser des bonnes choses qui nous font du bien, on finit, soit par devenir complètement accroc, et c'est la mort assurée, soit on s'en lasse, et croyez-moi, quand ça vous arrive, la mort est préférable. Non, c'est plutôt aimer se sentir désiré et aimé.
Je m'explique.
Personnellement, je m'attache a beaucoup de petites choses, une odeur, une sensation au toucher, une appartenance, en fait j'essaie de m'approprier tout ce qui peut me faire penser à quelqu'un, sans forcément forcer cette personne à me supporter. En fait c'est un fragment qui fait que le sur attachement est un peu canalisé... Une petite partie d'un souvenir que l'on emporte partout avec nous.
Pour l'exemple, prenons un parfum, si la personne à laquelle vous tenez en porte, et que vous avez une mémoire plutôt olfactive, si vous croisez une personne dans la rue avec le même parfum, vous allez automatiquement penser à l'être tant chéri, et ce sera comme si il était un peu à vos cotés.
Oui je sais c'est tiré par les cheveux, mais il faut savoir palier au manque sans en arriver à des extrêmes. C'est aussi la difficulté principale des gens qui, comme moi, se livrent corps et âmes dans leurs relations.

Les petits mots aussi, ça a son importance, penser à des moments agréables.

Bon évidemment, ne faite pas la même connerie que moi, Parce-que penser sans arrêt a un moment précis dans le passé vous fera perdre toute notion d'importance dans votre présent,
Et vous ne languissez plus qu'une chose, vous refaire de nouveaux souvenirs auxquels  penser quand vous êtes seuls et tristes.

On a tendance à penser en règle générale, que quand quelqu'un ne va pas bien, il faut lui conseiller de penser à un moment qui lui à fait du bien. A mes yeux c'est une grosse erreur, quand je ne suis pas bien et que j'ai besoin de me réconforter, penser à un moment qui me faisait du bien mais qui me manque aujourd'hui ne fait qu'empirer mon mal-être... C'est un peu comme demander à un mec qui arrête de fumer de penser à la sensation que lui a procuré sa dernière clope. A part lui faire péter une durite, vous ne ferez-pas avancer les choses...

Enfin voilà lecteur, encore un énième pavé qui me soulage, tu sais maintenant que je suis folle amoureuse et que je suis une psychopathe. A demain ? :D

vendredi 16 octobre 2015

Dévotion, sentimentalisme.


17h07, je suis actuellement dans le train qui me ramène dans mon ancien appartement à l'Isle sur la Sorgue. J'ai encore des affaire à y régler, des choses à récupérer, et des animaux à caliner. 

Quand j'ai pris la décision de divorcer, parce-que oui lecteur, je me suis mariée beaucoup trop jeune, je n'ai pas tout de suite pensé au fait que j'allais devoir faire des centaines d'aller-retour, entre mes affaires, les papiers, dire au revoir à mes anciens "amis"... Oui le mot amis est mis entre guillemets, parce-que les personnes qui m'ont toujours supportée et soutenue, sont considérées comme des membres de ma famille, je pense notamment à Nana, Mimi, Rémi, Mélissa, et d'autres. Ces gens là m'ont toujours offert une amitié inconditionelle. Donc quand je dis que je vais dire au revoir à mes anciens "amis", je parle plutôt des personnes qui se sont servies de moi, qui ont profité de beaucoup de choses sans jamais me rendre la pareille... 

Je suis quelqu'un qui, par amour, est prête à tout offrir sans rien demander, mais je suis aussi quelqu'un de censée, et je sais reconnaitre quand on me prend pour une bille. 
Comme dirait Guenièvre : "On a rien à dire quand on est con comme une chaise."

Je m'éloigne de mon sujet principal... Comme d'habitude en fait. 

Cette nuit, je n'ai pas vraiment bien dormi, mis à part le fait de me réveiller assez souvent, j'ai fait un rêve plutôt mignon sur le moment mais qui m'a laissée perplexe à mon reveil... 

Etant donné l'heure tardive à laquelle je me suis levée, vous imaginez bien que j'ai passé le plus clair de ma matinée à réfléchir encore et encore sur moi-même. 

Quand j'étais plus jeune, on me demandait souvent "Qu'est-ce qui te motive dans la vie?" Evidemment, je ne savais pas quoi répondre, en grandissant je me suis persuadée que ma motivation principale c'était de réussir professionellement, puis après je me suis convaincue qu'en fait, ce qui me faisait avancer dans la vie, c'était d'aider les autres. 
Aujourd'hui je sais que tout ça, ce n'était que la partie visible de l'iceberg. En réalité, aider les autres et réussir professionnellement, pour moi, ça fait partie d'un principe de vie, ça ne fait pas une motivation concrète. Bien-sûr, pour certaines personnes, ces deux exemples sont de parfaites motivations, mais pas pour moi. J'aurais mis du temps avant de m'en rendre compte, mais ce qui me donne envie d'avancer dans la vie, c'est l'amour. 

Je sais, dis comme ça c'est vraiment cliché, mais c'est une de mes vérités, l'amour et la passion forment mon équilibre parfait, j'ai besoin d'aimer ce que je fait, d'être passionnée, pour pouvoir mettre à bien mes projets. 

Dans ma vie plus personnelle c'est pareil, j'ai un besoin compulsif de m'investir totallement en amour, ça fait de moi la plupart du temps une vraie psychopathe, mais c'est comme ça. Il ne m'est pas arrivé souvent d'aimer au point de me sacrifier totallement pour quelqu'un, et d'ailleurs, parfois c'est malsain comme relation, mais quand je le fais je me sent bien. 

Je suis une fille passionnée, et dévouée, quand j'aime quelqu'un, même ne serais-ce qu'amicalement, je suis prète a beaucoup de choses pour cette personne, donc imaginez un peu ce que je suis capable de faire quand je suis véritablement folle de quelqu'un. 

En ça, je suis plus une Sith qu'un Jedi, au lieu de raisonner, je me laisse guider par mes émotions brutes, la passion m'anime. 


jeudi 15 octobre 2015

Manque, hormone et insomnie.

Photo : Moi, par moi.
Il est actuellement minuit 21 très exactement, je suis dans un état vraiment second à cause de mon manque de sommeil, et de la musique très très badante que j'écoute depuis maintenant 15-20 minutes.

A ce qu'il parait, quand on ne va pas très bien pour une raison plus ou moins légitime, ça fait du bien de pleurer au point de se vider totalement de toutes ses forces, sauf que ça fait mal à la tête. Et qu'à la fin, à part rester avachie sur un lit en ayant les yeux rouges et gonflés, en se posant encore trois tonnes de questions, on aura pas réglé le problème.

Puis merde quoi, je suis déjà fragile émotionnellement parlant alors quand on joue avec mon ascenseur émotionnel alors que j'ai mes règles, c'est l'horreur. Fin, en temps normal je peut passer du rire au larme en une seconde chrono, mais y'a des journées comme aujourd'hui ou mon humeur varie aussi vite que ce qu'une prostituée a d'amants en un jour quoi. Je vais aller parfaitement bien, et puis hop, la plus petite contrariété va faire naître chez moi un panel nuancé de sentiments, de la frustration à la tristesse intense en passant par la colère, c'est juste hyper éprouvant. Surtout quand je me fais des plans et que rien ne se passe du tout comme je l'ai prévu.

Ah oui lecteur, je ne t'ai pas encore parlé de cette facette de ma personnalité je crois... Je suis une maniaque du contrôle. Alors dans la vie de tous les jours, vu que c'est moi gère mes papiers, mon emploi du temps, mes sorties et tout ça va, c'est plutôt une bonne chose, mais dans les situations particulières c'est une vraie merde. Un retard de train qui ne va même pas m'ennuyer dans mes plans va devenir une source de stress, un plan annulé a la dernière minute, ça va me rendre très triste, alors que le plus souvent, il y a de très bonnes raisons à cette annulation, météo/argent fin voilà quoi c'est même pas des coups de mauvaise foi c'est ça le pire.
Le souci c'est que sur le moment ça me rend absolument insupportable, déjà qu'à la base je ne suis pas un cadeau tant je suis caractérielle, ah mais là c'est la fin du monde, la personne en face de moi, si elle n'a pas un moral d'acier pour contenir mes crises existentielles elle finit rapidement à l'asile d'Arkham.

Oh mes crises existentielles parlons-en... Je suis capable de rester parfaitement impassible suivant les situations, mais la plupart du temps quand quelque chose me chiffonne ne serais-ce qu'un peu je deviens une furie. La vraie louve alpha capable de déchiqueter la moitié de sa meute parce-que quelqu'un a bouffé un morceau de son agneau. C'est du grand n'importe quoi alors imaginez-vous quand je suis dans ma période "sensible" "HULK PAS CONTENT, HULK TOUT CASSER." C'est un peu le délire ouais.

Enfin quoi qu'il en soit, ma journée n'a pas été si pourrie dans le fond, puisque j'ai eu l'acceptation pour le financement régional, ce qui fait que je peut me lancer corps et âme dans cette année dans mon équivalence du bac, mais ça a aussi soulevé un point important.

JE VEUX FAIRE QUOI APRES?! J'avais un plan très précis et très élaboré à la base en reprenant les études, mais putain au plus je passe de temps à la BU (Bibliothèque Universitaire) à lire des tonnes de bouquins, plus je me demande si je reste dans le domaine de la littérature, ou si je me glisse doucement mais surement vers mon premier amour scientifique. Quand j'étais gamine je voulais devenir technicienne de laboratoire et puis médecin légiste bordel, j'ai beau avoir des pré-requis de fou dans le domaine littéraire, je n'en reste pas moins une assoiffée de savoir.

Aaaah c'est jamais bon de passer des heures a se questionner sur son avenir, c'est presque aussi toxique que de passer des heures à regretter le passé. Fort heureusement pour moi, ma période mélancolique est terminée, mais bon, si c'est pour être aussi déprimée en pensant a mon avenir, c'est un peu troquer un dictateur contre un autre...

Sans compter que quand quelque chose nous manque alors qu'on est pas dans un état d'esprit top, on en deviens vite irritable...

Je vais encore avoir du mal à dormir je crois.

mardi 13 octobre 2015

Terreurs, besoins et reflections

La photo est de moi. 
Bonsoir mes très chers lecteurs. Il est actuellement minuit passé, oui je précise maintenant, étant donné que le site place des heures aléatoires sur le post...

Il est donc plus que temps que j'aille me coucher en toute logique, mais non, je préfère rester devant mon écran d'ordinateur, à taper sur mon magnifique clavier.

Ça fait maintenant quelques nuits que des cauchemars me hantent, le plus récurent se trouve être le plus terrifiant, je me retrouve enfermée dans une cage en argent, en position fœtale sans pouvoir bouger, je crie à l'aide mais personne ne vient, et tout ça se passe dans une rue ouverte ou plus personne ne passe, la terre est déserte, je suis complètement seule, sans aucun espoir de m'en sortir. Le plus souvent, ce rêve est suivi par une paralysie du sommeil. L'horreur.

Depuis la dernière apparition de ce rêve, je ne dors pas, donc il faut compter environ 20h maintenant, puisque la nuit dernière j'ai dormi une petite heure et qu'il s'est de nouveau manifesté.

Je sais que ça vient clairement de ma peur de l'abandon, pas celle qui nous angoisse, non, celle qui nous terrifie, qui nous fait toujours agir de manière bizarre... Mais j'aimerai ne plus jamais avoir à me réveiller en larme et en pleine crise de tremblements.

Aujourd'hui, un ami de longue date est venu me rendre visite sur Marseille, nous sommes allés aux terrasses du port à 14h et ne les avons pas quittées avant 19h45, ça vous laisse une idée du temps que nous avions à rattraper. Revoir cet ami et avoir pu lui parler librement de mes craintes, de mes passions, et de ce qui m'intrigue m'a fait réfléchir à pas mal de choses, sur ce que j'attend de moi-même et des autres.

"Tu ne peux délibérément pas obliger quelqu'un à payer pour les erreurs du passé qu'ont commis tes proches."

Voilà la phrase clef de cette journée, quand je lui ai parlé d'un certain besoin que j'ai concernant mes relations, il m'a fait comprendre que je ne pouvais pas demander aux personnes qui viennent d'arriver dans ma vie d'assumer mon caractère de merde, qui lui même a été forgé à cause de certaines personnes faisant partie de mon passé. En soi c'est totalement vrai, mais si je dois accepter les gens tels qu'ils sont, alors pourquoi ne m'accepteraient-ils pas telle que je suis?

Je veux dire par là, que chaque être humain a un vécu, une histoire, son propre boulet à traîner tous les jours et ce jusqu'à la fin de sa vie, mais c'est ce boulet qui fait que nous sommes tels que nous sommes, c'est lui qui forge nos caractères, nos principes, nos utopies, c'est là toute la complexité des relations humaines en réalité, apprendre à composer avec le passé de chacun dans le présent pour assurer un avenir.

Mais le souci, c'est de pouvoir composer justement.. Je vois ça comme une équation à deux inconnues... Pour arriver à un résultat correct, il faut faire en sorte que les deux inconnues fonctionnent ensemble. C'est très imagé, et très simplifié mais voilà c'est l'idée générale que je m'en fait...

C'est le principe même de la concession et de l'effort, les deux parties doivent en faire pour qu'une relation fonctionne, l'un doit comprendre et accepter l'autre et vice versa, on ne peut pas et surtout on ne doit pas changer une personne pour qu'elle soit modelée à notre façon. Même si on aimerait plus de ci, ou moins de ça, il faut parler, et essayer de composer pour faire en sorte que chacun y trouve son compte, parce-que si les efforts ne vont que dans un sens, l'une des deux parties va se sentir inférieure, et dans la majorité des cas, ça va créer une discorde et donc une brisure.

Il m'aura fallu presque 5 ans pour comprendre ce principe, 5 années et plus de 2 h de discussion sur le sujet avec un ami qui n'a jamais partagé ma vie autant qu'aujourd'hui...

Ce qui est compliqué dans ma situation, c'est la réadaptation... Un peu comme si j'avais passé 4 ans dans le désert, assoiffée, affamée, et que je commençait petit à petit à retourner à la civilisation, mon esprit et mes envies me poussent à me goinfrer et à boire de tout mon saoul, mais je finirai par régurgiter tout ce que j'aurais ingéré, en réalité, il faudrait en toute logique que je fasse tout petit à petit, boire quelques gorgées, manger des choses en petite quantité, pour adapter mon corps. C'est la même chose dans ma vie, au lieu de me lancer à corps perdu dans des centaines de choses que jusqu'alors je n'avais plus envie, ou plus le temps de faire, il faut que je me concentre sur l’essentiel, que j'avance petit à petit, pour me détacher de ce système de dépendance, et que je retrouve une autonomie correcte et un sens du relationnel moins complexe que celui que j'ai acquis...

Le principal c'est que je sais qu'il y a des erreurs à ne plus commettre, et en ça, je me rend compte que j'ai tourné une page, je suis en train d'enterrer mon passé, en ayant appris de mes erreurs, et en m'étant enrichie de ce qu'il pouvait m'apporter pour me tourner vers l'avenir, la tête dans les étoiles mais les pieds sur terre, c'est primordial.

Pour ce qui est du cœur, je suis une éternelle romantique, prête à braver vents et marrées pour l'être aimé. Mais ce sera le sujet d'un prochain article.

Merci de prendre le temps de me lire à chaque post.