dimanche 27 septembre 2015

Morphée, la drogue, le reste

La photo n'est pas de moi, mais nous sommes dans la nuit de Dimanche à Lundi, et la lune de sang est visible, j'ai clairement voulu rester dans le thème.
Bonsoir très chers lecteurs. Enfin bonne nuit, ou bonjour...

Il est tard, ou tôt c'est selon votre vision de la vie, et je n'arrive pas à dormir. Ce qui m'échappe, c'est la raison, enfin, j'ai fait des cauchemar, une paralysie du sommeil, et dès mon réveil mon cerveau s'est automatiquement mis à analyser les 4 dernières années de ma vie, encore et encore.
Il m'arrive tout un tas de choses vraiment bien, j'ai repris les études, je me sociabilise petit à petit avec des personnes d'une intelligence rare et avec de l'humour, même si je sais bien au fond de moi qu'à un moment je ferais tout foirer (mais c'est un autre sujet). Mais voilà, le fait est que je n'ai pas exorcisé tous mes démons, et il le faudrait, genre rapidement.

Je commence à peine à entrevoir tout ce que l'avenir peut me réserver dans un futur plus ou moins proche...  Déjà mon diplôme, puis le fait d'acquérir une certaine autonomie que jusqu'à présent je n'ai jamais eue, aller à la fac, me faire de nouveaux amis, pouvoir être moi-même, enfin tout un tas de promesses d'avenir que j'aimerai tenir, mais pour ça faudrait-il encore que mes choix de vie soient respectés.

Quand on est face à la situation dans laquelle je me trouve, il y a deux solutions.
Soit assumer ses  choix, aller jusqu'au bout des choses, et tenter tant bien que mal de remonter la pente. Soit continuer de fermer les yeux, au détriment de son bonheur en favorisant le petit plaisir et la petite vie des gens que ça arrange.
Et le choix de chemin est difficile, d'un coté penser à soi, avancer, mais prendre le risque de blesser beaucoup de monde, d'un autre coté, le sacrifice pour le bonheur de ceux pour qui on a un tant soit peu d'amour restant.
Enfin.. Dans mon cas, l'amour est sur les deux chemins, mais c'est encore une autre histoire, et un amour totalement différent.

Parlant d'amour, quand on dit aimer quelqu'un, et vouloir son bonheur, il faut accepter ses choix, mais si ils deviennent insupportables, ces choix, il faut faire quoi? Se battre et se faire du mal mutuellement indéfiniment par peur de perdre quelques années? Accepter le fait que rien n'aille plus et mettre fin au calvaire définitivement? Ou simplement se bouffer jusqu'à se détruire l'un et l'autre?
Il est presque 5h du matin et voilà que je philosophe alors que j'ai la réponse bien en tête, seulement, quand une décision comme celle-ci se prend, elle ne se prend pas seul, et c'est là qu'il est difficile d'assumer ses convictions. Même si quelqu'un vous a horriblement fait souffrir, le fait de le voir souffrir en retour est insupportable. Tant qu'il reste des sentiments, amour, peine, même haine, tout est compliqué.

Je comprends beaucoup mieux ce que me disais ma mère quand j'étais gamine... "Profite ma fille, quand tu auras l'âge de comprendre tout les maux qu'amour peut causer, tu regretteras de ne pas avoir passé assez de temps dans l'insouciance."

Je me connais, et je sais que par amour je suis capable du meilleur comme du pire, j'ai sacrifié énormément de choses, j'en ai trop fait, et trop vite, et maintenant, je sais au fond de moi que je n'ai plus rien à offrir dans cette situation, à part un cœur de pierre et de l'amertume plein la tête... Je n'ai pas envie de ruiner encore une année, de devoir abandonner lâchement ce pour quoi je me suis battue, mon avenir, même si ça signifie que je dois abandonner une bataille qui ne m'a déjà que trop blessée.

Je sais que j'ai du soutiens, et que j'en aurai tant que je reste fidèle à moi-même et à mes principes, je ne veux plus souffrir. Je sais pertinemment que je continuerais d'avancer sur une route semée d'embûches, peu importe celle que je choisis, mais au bout d'une des deux il y a la promesse d'un avenir meilleur, tandis qu'au bout de l'autre, un avenir aussi, mais hanté par les fantômes du passé, et je suis bien placée pour savoir que le passé ne doit servir qu'à se forger un avenir radieux, et non à se torturer éternellement...

Je ne suis pas heureuse, à part dans quelques rares occasions où j'oublie tout, et où je prend tout le bonheur autour de moi sans en demander plus. C'est très imagé, mais c'est à peu près comme ça que je vois mon cœur, et même mon âme. Je suis scindée entre la lumière et les ténèbres, sachant qu'un des deux est beaucoup plus facile d'accès que l'autre... Souffrir à deux, ou tenter d'avancer seule, telle est la question. Et je sais que j'ai déjà fait mon choix.

Evidemment que je souffre du fait de faire du mal autour de moi, et que je ne devrai pas, parce-que j'ai toujours donné tout ce que j'avais pour faire en sorte que tout aille bien pour tout le monde, mais j'ai 22 ans, je passe une équivalence du bac a peine cette année et je suis en train de me prendre la tête pour une chose qui aurait déjà dû être réglée si j'avais eu plus de couilles. Je me déteste clairement pour ça.
Mémo : Quand vous devez couper quelque chose, allez-y d'un coup franc, et sec, ça fera mal, mais une fois la douleur estompée avec le temps, ça cicatrisera mieux. Si vous faites comme moi, et que vous n'envoyez que des petits coup de hache a un intervalle irrégulier, la douleur est plus forte, dure plus longtemps, et la cicatrisation est juste horrible.
 Je pense clairement que vous avez compris ce que je veux dire en parlant de couper quelque chose et de cicatrisation.
C'est dans des moments comme celui-ci que j'ai besoin d'une présence amicale qui me soutiendrait et m'épaulerait, cette nuit je me sens seule, dépitée, et j'ai besoin de réconfort, besoin d'entendre qu'il faut que j'accepte les conséquences de mes actes, que j'aille jusqu'au bout des choses. Certes le chemin que tu vas emprunter sera long, pénible et douloureux, mais au bout tu y trouveras ce que tu as toujours cherché.

Cette nuit la louve reste terrée au lieu d'aller hurler.

dimanche 13 septembre 2015

La théorie du "Meilleur Ami".


Sympa l'image hein? Et bien profitez-en parce-que le texte qui l'accompagne le sera beaucoup moins.
Gaieté bonjour !

Bref. Si je me suis mise devant mon clavier a cette heure non tardive de la journée, c'est pour vous faire découvrir ma théorie sur les relations entre meilleurs amis, je parle de la relation garçon/fille.
Bon évidemment, étant donné que je n'ai jamais été capable de garder un meilleur pote plus d'un an, elle est certainement infondée, mais c'est ce qui m'a poussé a vouloir décortiquer ce genre de relations.

En effet, en tant que nana casse couille à souhait, j'ai toujours ressenti le besoin d'avoir un confident, une personne avec qui je peut me foutre en t-shirt/boxer sans qu'il n'y ait d’ambiguïté. Le genre de personne qui pourrait supporter de vous voir sans maquillage avec une coiffure dégueulasse et un vieux t-shirt Star Wars tout délavé sans vous critiquer tant votre apparence lui est égale, ou alors il le fera mais ça concernera uniquement l'état du t-shirt, délaver Star Wars, c'est blasphémer. Enfin plus que ça, une personne avec qui vous pourriez vous plaindre de votre connard de mec qui vous a plaqué pour la première cagole croisée en boîte, ou encore de votre connasse de prof de math qui vous casse royalement les ovaires, enfin ce genre de choses. Quelqu'un avec qui vous pourriez faire les cons au rayon jouet de Carrefour a grand coup de courses de caddie par exemple, ou simplement vous refaire l'intégrale du Seigneur des Anneaux version longue sans avoir a craindre la main baladeuse pendant les moments mignons entre Aragorn et Arwen. Quelqu'un que vous pourriez aider, afin de chopper une fille a la jambe légère, ou même avec qui vous pourriez discuter de son idéal féminin sans qu'il puisse inclure que la femme de ses rêves, c'est vous.

Je vais m'arrêter là en description, je pense que vous avez saisi le principal.

Enfin, j'en viens au noyau même de la relation. Qu'est-ce qui fait que, malgré vos ressemblances, vos goûts communs, vos envies lors des nuits de pleine lune, vous n'ayez pas envie mutuellement l'un de l'autre.
Attention accrochez vous à votre écran, c'est ici et maintenant que je prédis la théorie la plus débile de toute l'histoire de l'humanité (bon après celles qui concernent la naissance de Jon Snow).
A mes yeux, une relation mixte entre deux meilleurs amis, équivaudrait celle d'un frère et d'une sœur. Je m'explique au cas où vous seriez du genre inceste au coin du feu.
Donc, et je le sais pour le vivre au quotidien, possédant moi même 4 petits frères, lors d'une relation frère/soeur, il y a certaines choses que l'on évite de se dire pour éviter les situations gênantes pendant le McDo mensuel avec les parents.
Règle n°1 - Les envies sexuelles, aussi bien de l'un que de l'autre, au mieux ça créera un silence gênant, au pire, ça dégénérera violemment et la nous entrons dans un sujet tabou et relativement complexe a étudier.
Règle n°2 - Les plaintes concernant la famille. Une dispute dans la fratrie est vite arrivée, et un "Maman, tu sais..." est facilement lâché lors de moments d’égarement.
Règle n°3 - Les confessions sur les grosses conneries, revenir à la règle n°2 pour les personnes qui n'auraient pas saisi.
Règle n°4 - Pas de soirées beuveries avec son petit frère de 15 ans. Mauvaise, très mauvaise idée, au mieux il vantera cet exploit a ses potes si vous restez raisonnable, au pire, il se foutra de votre gueule ou vous fera tourner sur internet si vous avez décidé de convertir les litres d'eau que contiennent votre corps en litres de vodka.
Encore quelques règles seraient à retenir, mais encore une fois, je pense que vous avez saisi la nuance.
La conclusion c'est qu'en réalité, l'amour fraternel est indispensable dans une relation entre meilleurs amis homme/femme, mais sans les liens du sang, on peut déjà se permettre beaucoup plus de libertés, sans pour autant franchir la deadline du "merde, il m'a vu jouir" oui c'est un peu cru, mais croyez moi, ça change beaucoup de choses.
Vraiment beaucoup de choses.

Le souci dans tout ça, c'est que de nos jours, ce genre d'amitié se fait réellement rare. Je vais parler de mon vécu maintenant, chaque fois que je me suis attachée a un homme en le considérant comme un meilleur ami, j'ai eu droit, au mieux, a une magnifique amitié qui a cessé dès lors ou je me suis mise en couple. Pour la petite liste, il y a aussi ceux qui vous nextent sans aucune raison, ou alors qui laissent le temps et la distance faire le travail de séparation amicale, il y a ceux qui décident du jour au lendemain de vouloir passer le cap ami/amants, et la c'est le drame. Voyez, de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas, et quand vous franchissez la deadline et commencez a vous engager amoureusement avec votre meilleur ami, il peut arriver que tout ce que vous adoriez chez lui, devienne subitement insupportable.
M'enfin je m’égare. Le fait est que je remarque combien il est difficile de s'impliquer dans une relation aussi forte que celle-ci, déjà, il faut qu'une personne vous apprécie, sans pour autant avoir envie de s'engager amoureusement, il faut que vous ayez assez de points en commun pour dialoguer sans vous engueuler a chaque fois qu'un sujet sensible sera mis sur le tapis, il y a tellement de constantes à prendre en compte que le résultat de l'équation n'est jamais écrit à l'avance.

Mais sachez une chose, quand du jour au lendemain, votre meilleur pote vous "plaque", ça laisse un vide encore plus grand qu'après une séparation amoureuse. Étrange non?

mardi 8 septembre 2015

Deformation émotionnelle.

Artiste : http://lijah.deviantart.com/
J'ai décidé d'ouvrir un énième blog afin de pouvoir taper quelques mots qui, à la fin, auront un sens plus ou moins joyeux.
Pourquoi ouvrir un blog a 22 piges? Peut-être dans l'espoir que quelqu'un lise mes divagations et décide d'en faire quelque chose de constructif. Ou alors simplement pour avoir un exutoire. Evidemment les internets sont peuplés de trolls et autres créatures diaboliques, qui n'hésiteront pas à détruire ce monument de lettres jetées. Mais je suis bien pire qu'eux, donc après tout, si vider mon esprit ici peut me servir, qu'importe le jugement.
Ce qui résultera de mes pensées sera couché ici, et je ne sais pas si je finirais par accrocher de ma "plume" les esprits errants, mais quoi qu'il en soit, si vous lisez ceci, sachez que vous connaîtrez les recoins de mon cerveau tordu au fil des articles.
Bonne lecture.