vendredi 30 octobre 2015

Question de point de vue.


22h26.

Après avoir passé mon entière matinée à dormir, une après-midi a faire du rp via skype et rolisteam, et ma soirée à regarder une série, je me tourne maintenant vers toi cher lecteur, le tout en écoutant un peu d'electro.

Ça fait quelques semaines que j'ai envie d'écrire sur un sujet particulier que je vis depuis très longtemps, pour en avoir discuté avec certaines personnes, je suis loin d'être la seule mais ça peut être intéressant de mettre en corrélation mon expérience, avec la votre si vous vivez plus ou moins la même chose, ou avec votre connaissance du sujet ou bref, vous m'avez totalement comprise.

Le titre n'a pas rien à voir, même si on pourrait penser à quelque chose de vraiment différent en le lisant.

Mbref, il s'agit de vivre sa vie d'une façon quasi externe.

Je me doute que ça parait plutôt flou dit comme ça, donc je vais développer.

Je vais prendre pour exemple mon expérience personnelle, afin de pouvoir exprimer au mieux ce qu'on peut ressentir, comment ça se passe etc, ça évitera que je divague sur je sujet en balançant des choses que je n'ai pas vécues et que par conséquent je ne connais pas.

Depuis relativement jeune, j'ai l'impression de vivre ma vie vu de l’extérieur, du moins pour certains points, Je vais prendre pour exemple certaines de mes activités extra scolaires, le théâtre, la danse, le centre aéré, je n'ai presque jamais loupé une heure de ces activités, et pourtant j'avais l'impression de tout faire machinalement, comme si je ne contrôlait absolument rien concernant mon corps, mes pensées, mes actes, en fait j'avais l'impression très nette de tout voir de l’extérieur, encore aujourd'hui quand je repense à mes spectacles de danse ou de théâtre, je ne me voit pas avec mes propres yeux mais d'un point de vue omniscient, comme si j'étais postée en haut de la scène, ou en bas, ou même a coté de moi-même, alors que je n'ai jamais vu aucun film de mes représentations, vu que personne de ma famille n'avait de caméscopes ou autre.
Récemment, j'ai beaucoup eu cette impression, notamment en allant à certains cours à la fac, ou alors en parlant avec certaines personnes, j'agis comme une machine auto-gérée, un peu comme si mon esprit était pleinement conscient de ce que mon corps faisait mais qu'il n'avait aucun moyen de contrôle dessus, en fait c'est comme si j'enclenchais à ce moment là le mode "pilote automatique".

C'est assez étrange comme sensation, surtout quand ça s'amplifie avec le temps. Quand j'étais gamine ça ne le faisait qu'en de rares occasions, à l'heure actuelle, c'est en de rares occasions que j'agis normalement et que j'ai conscience que c'est moi qui gère ma propre vie, mes propres gestes.
Pour illustrer la chose, quelqu'un de normal qui se saoule, aura le lendemain de vagues souvenirs de ce qui s'est passé la veille, sans trop savoir si ça c'est réellement passé ou pas, et bien moi, quand je suis en mode pilote automatique c'est l'impression que ça me laisse quand mon esprit reprend le contrôle.

C'est parfois bien parce-que ça me permet de réfléchir à quelque chose qui m’intéresse vraiment pendant qu'en même temps je rédige un cours ou que je parle avec quelqu'un qui ne m’intéresse pas, ça peut être horrible dit comme ça, mais je me suis régulée de manière a pouvoir avoir des relations sociales sans pour autant avoir à supporter un certain type de personnes. Bon le truc chiant c'est que quand quelqu'un que j'aime beaucoup est avec moi, je suis incapable d'être en pilote automatique, je suis tellement concentrée à boire chaque parole et a analyser chacun de ses comportements que je suis incapable de faire plusieurs choses à la fois, mon cerveau enregistre ce qu'on me dit, puis les décrypte, puis les interprètes, et seulement après mon corps réagit en conséquence.

Encore tout à l'heure, j'étais à table avec mon père et ma belle mère, mon paternel se met a lancer un sujet lambda et requiert expressément ma participation à ce moment intense qu'est le dîner, alors, tout en continuant de laisser mon esprit douter sur l'existence potentielle d'un univers parallèle au notre, je lui ai parlé de mon point de vue sur le fameux sujet, sujet que j'ai par ailleurs déjà oublié, tant la question du fameux univers me restait en tête.

Avec ma soif de connaissances actuelle, j'ai envie d'étudier le cerveau humain pour comprendre comment tout ça peut fonctionner, comment c'est possible, si ça vient de là, si c'est plus complexe. C'est vraiment frustrant de faire face à ce genre de situations sans savoir d'où ça vient, pourquoi, et si il est possible de passer volontairement en mode pilote automatique ou non.

Je ne sais même pas après relecture si tout ce que j'ai raconté est vraiment clair ou si encore une fois le sentimentalisme que je poste ici se mélange trop pour que quelque chose de concret et de lisible en ressorte. Je doute trop en ce moment, ça aussi c'est chiant.

Bref, bonne soirée chers lecteurs, ou nuit, ou peu importe le moment auquel vous lirez ce pavé.

mercredi 28 octobre 2015

Blocages.

image trouvée sur : https://hdwallpapers.cat/lady_and_the_wolf_tree_beautiful_girl_hd-wallpaper-1773035/
14h34 - Dans une heure je décolle de chez moi pour aller à la fac, j'ai terminé de recopier tous mes cours de la journée au propre, j'avais pris du retard mais je l'ai rattrapé, j'ai regardé mon épisode de Gotham, j'ai pu faire un autoportrait pour illustrer mon changement de tête, et maintenant que mon cerveau n'est plus occupé, et bien je viens écrire ici.

Je profite d'avoir une heure devant moi pour venir déverser mes quelques soucis ici, au lieu de le faire  durant mes deux heures de Géographie... Bien que le cours soit relativement intéressant, la plupart du temps je suis seule en haut de l'amphi, et donc j'ai même du mal à entendre 45% du cours, tant le prof parle à voix basse. Pour le coup, à chaque fois que je rentre dans son cours, je ne peut m'empêcher de penser à tous les obstacles que je dois surmonter tout les jours de ma vie, entre palier au manque de certaines choses, et faire en sorte de m'en sortir et de me démerder seule à chaque fois... On ne s'en rend pas compte sur le moment, mais en y réfléchissant c'est fou.

Ceux qui me connaissent bien doivent comprendre de quoi je parle, pour les autres il est temps que je mette à jour un mystère.

Beaucoup d'entre vous sont venus me demander pourquoi sur la photo d'un de mes articles précédent on peut voir une énorme cicatrice dans mon dos. Donc voilà le mystère se lève, ça va très bientôt faire 7 ans que je suis paraplégique. La raison est plus que personnelle, et j'ai beau m'étaler ici, il reste  des parties de mon passé que je préfère garder pour moi.
Quoi qu'il en soit, on me pose souvent des questions sur ma façon de vivre la chose, même en étant quelqu'un de trop émotif et d'hypersensible, j'ai tendance à faire abstraction de cette partie là de mon existence,
Je m'explique.

Je m'énerve pour beaucoup de choses sans intérêt, je pleure pour beaucoup de choses sans intérêts, et enfin, je fais des crises d'angoisses sur beaucoup de choses sans intérêt, mais concernant mon handicap, à part le fameux "mois de l'enfer" où je laisse tout sortir et où je pète littéralement un câble, je fais abstraction de tout ce qui peut s'y référer et par conséquent me faire du mal.

Comme tu es un lecteur intelligent et que sais que je ne lance jamais un sujet si ce n'est pas pour m'en plaindre, tu as du comprendre que nous sommes en plein "Mois de l'enfer".

Le mois de l'enfer, kécéçékoi? Chaque année, depuis et bien, 6 ans, de mi Octobre à mi Novembre, je me permet tout un mois d'extériorisation, comme devant ma famille et certains de mes proches je ne fais mine de rien tout au long de l'année, il me faut quelques semaines pour pouvoir évacuer toutes les frustrations, les peines, et la colère que j'ai pu garder tout au fond de moi. Je me doute bien que pour 75% d'entre vous, ça semble absolument débile, mais c'st ma manière à moi d'exorciser toutes les émotions relatives à mes roulettes. (oui les surnoms affectueux c'est cool.)

Enfin voilà, ça fait moins d'une semaine que ce mois-ci à commencé, et j'ai besoin de parler de ce qui me manque par dessus tout.

Enfant, je dansait beaucoup, j'étais même inscrite au conservatoire de Vernon pour faire de la danse classique, je faisait du vélo, du skate, du roller, je jouais au foot avec mes cousins, enfin on ne peut pas vraiment dire que j'étais du genre grosse flemmarde, mais étrangement, ce n'est pas les choses que je faisait le plus souvent qui me manquent.

En réalité, c'est un mix de toutes les petites choses qu'on fait sans s'en rendre compte qui sont les plus importantes, enfin à mes yeux.

A l'heure d'aujourd'hui, c'est par exemple le fait de ne plus pouvoir jouer avec mes frères comme je le faisait, on avait deux petits jeux à la con qu'on avait appellé "dlll" et "voler-pieds", pour le premier, on choisissait un "dlll" qui s’allongeait sur le lit à l'horizontale et qui roulait de haut en bas, pendant que les autres sautaient par dessus lui, et on alternait, le premier à tomber devenait dlll et vice-versa, pour l'autre jeu, c'est moi qui m'y collait, je me mettais au bout du lit, je choppais un de mes frangins par les mains, et avec mes jambes je le faisait voler par dessus ma tête pour qu'il s'étale sur le lit, c'est complètement con mais ça me fait rire à chaque fois que j'y pense.
Un autre exemple, ne plus pouvoir jouer au saute-mouton avec les mini poteaux en ville, ne plus pouvoir marcher main dans la main avec quelqu'un que j'aime, ne plus pouvoir courir dans les bras de mes amis pour leur faire des câlins, tout un tas de petites choses qui ont l'air insignifiante quand on les fait mais qui, quand on ne peut plus les faire prennent toute leur importance.

Bien-sûr ce ne sont là que de petits exemples, la liste est bien plus longue, et elle s'allonge de jours en jours, je ne peut même pas aller chez mes amis ou chez mon copain par moi même, parce-que la ville à l'heure actuelle n'est absolument pas étudiée pour, il y a toujours des trottoirs 20 fois trop hauts, des marches à monter, des bus non accessibles, des pentes hyper hautes, et pour quelqu'un comme moi qui se doit de tout gérer, d'être indépendante et totalement autonome c'est vraiment déprimant.

Ne serais-ce que pour aller de chez mon père à la fac, c'est le parcours du combattant en solo, et je suis un player solo, la coop très peu pour moi sauf dans de rares occasions. La fac elle-même n'est pas étudiée pour, à l'entrée il y a un trottoir de ouf, qui fait que je ne peut pas entrer seule sous peine de me casser la gueule par exemple. Après personne n'est à blâmer, on ne se rend pas compte des besoins d'une personne à mobilité réduite quand on ne l'est pas ou qu'on ne vit pas avec quelqu'un comme ça au quotidien, et puis le handicap moteur visible de nos jours n'est que peu accepté par nos pairs, en France je tombe encore sur des personnes mal renseignées qui se trompent sur beaucoup de choses nous concernant, et ça fait d'ailleurs bien chier, mais c'est la vie c'est comme ça.

C'est l'heure pour moi de partir de chez moi, si je suis motivée, je serais de retour ce soir pour un autre article.
Bisous.

lundi 26 octobre 2015

Pensées.

Pas d'images aujourd'hui, cet article sera aussi brute que le flux d'émotions négatives qui me parcourt. 

Il est 19h46, je suis en pause pendant mon cours de Français, je suis fatiguée, moralement, émotionellement, physiquement. 

J'ai appris avec le temps qu'à trop refouler les émotions négatives on finit par se noyer dedans, j'ai voulu tout ce week-end ne plus penser à tout ça, mais le fait est là, il suffit que je me retrouve 5 minutes en face de ma propre réalité pour me rendre compte que je n'arriverai jamais à m'en sortir si je  ne fait pas face à mes propres démons. 

Une heure de cours, et j'en suis toujours au même point, il s'avère que 40% des personnes qui prennent la parole ne disent que de la merde, que 20% d'entre eux ne savent pas lire un texte ponctué correctement, c'est n'importe quoi, le prof doit passer des heures à expliquer des mots de vocabulaire basiques, encore je comprend parfaitement pour les personnes qui sont arrivées en France il y a quelques années, pour ceux qui reprennent les cours après 5, 10, 15 ans, mais putain on est nombreux être dans la tranche d'âge des 18-30 ans, et il y en a encore qui ne comprennent pas le sens du mot "Buccolique". 

C'est profondément déprimant, je m'ennuie, donc je ne m'interesse plus, donc je décroche, et par conséquent, je rédige un article à la place d'écouter le cours, enfin je dis à la place, en vrai je ment, j'écoute et je comprend le cours, ce n'est pas le problème. L'hyperactivité commence à faire son apparition quand je commence à décrocher, ça fait deux heures que je suis en cours maintenant, et mon cerveau demande quelque chose de plus complexe. Rédiger une discussion ou une dissertation, c'est pour moi quelque chose d'acquis, ça fait deux semaines que le prof à demandé de rédiger un résumé sur un sujet précis pour le 2 Novembre, et ça fait 2 semaines que je lui ai envoyé par mail mon résumé sur ce fameux sujet.

On bosse sur le thème de la ville en ce moment, et ça fait naître chez moi une chiée d'inspiration, concernant mes vagabondages, quand on me parle d'esthétique de la ville, je pense aux heures que j'ai passées sur les quais de Strasbourg, à sa cathédrale, quand on me parle de sociabilisation, je pense aux nuits que j'ai passées à dormir dehors dans certaines villes, en parlant avec des gens interessants et intelligents...   Ça  me déprime d'autant plus du fait que je me sente perdue dans l'univers dans lequel je vis. 

Je ne connais que peu de gens qui s'interessent au savoir, à la culture, à l'apprentissage, qu'il soit dans les livres ou dans le vécu tout simplement... Au plus je parle avec ces personnes, au plus je suis perdue concernant mon avenir. On m'a totallement déprimée concernant certains aspects de mes projets potentiels... Les matières qui m'interessent sont soit : 
1 - Innaccessibles point de vue intellectuel, dans le sens ou je suis en DAEU, non en BAC, donc je n'ai aucunement les pré-requis pour m'en sortir... 
2 - Ininteressantes durant les 3 années de licences. 
3 - Compliquées à gérer concernant les portes qu'elles ouvent à l'avenir. 

On m'a aussi dit qu'il valait mieux que je me cantonne à ce que je sais faire, mais je n'en ai pas envie, pas le moins du monde... J'adore devoir bosser et donner le meilleur de moi-même pour arriver à des choses concrètes, sincèrement, venir à la fac juste pour faire acte de présence, venir aux partiels, puis passer des années à supporter des gens qui me saoulent, je n'en voit pas l'interet. Tandis que devoir venir à tous les cours pour prendre un max de notes, devoir faire des recherches annexes, assouvir ma soif de connaissance, ça ça a un interet particulier, personnel surtout, mais aussi professionnel, ça aide pas mal pour l'avenir, de devoir se débrouiller seul. 

Mais un autre souci se pose, parce-que si tout ne se résumait qu'à ça, je pourrais me lancer dans toutes les études possibles sur des sujets qui m'interessent totallement, la physique quantique, la cosmologie, les sciences de l'univers... Mais je suis beaucoup trop fragile émotionellement, et si je ne me sociabilise pas avec les bonnes personnes dès le départ, je vais m'éffondrer à chaque échec. 

Je ne suis pas du genre à abandonner quand j'ai du soutiens moral, mais quand je suis seule, c'est la mort assurée, et comme je suis une sociopathe par excellence, et bien la sociabilisation, c'est vraiment compliqué... Quand je suis intégrée à une meute, j'ai tendance à en prendre la tête, et soit ça convient, soit je suis considérée comme "connasse" et les gens me lâchent, être une maniaque du contrôle, ce n'est vraiment vraiment pas simple. Mais quand je ne me greffe a aucun groupe, je reste solitaire, et je ne demande à personne de venir avec moi. 

La fin du cours approche, j'ai encore écrit un pavé, et je n'en ai pas fini avec tout ça, mais on verra pour cette nuit, quand l'insomnie viendra frapper à la porte de mon esprit. 

vendredi 23 octobre 2015

Solitude?

Image trouvée sur : https://arbrealettres.wordpress.com/2015/09/17/
22h49.
J'ai aujourd'hui passé une journée formidable, même si je suis crevée et que la nuit dernière fut mouvementée et courte, j'ai partagé un très bon moment en compagnie de personnes géniales, et ça faisait longtemps que je ne m'était pas laissée aller au bonheur sans penser à ce qui me pousse vers la déception et la tristesse.

Fever Ray encore et toujours dans mes oreilles, ce soir je me retrouve une fois de plus seule devant mon écran, jen e sais pas quoi faire devant ce pc allumé, entre regarder une série, jouer, écouter de la musique, alors je viens écrire en écoutant quelque chose de calme et en lançant la mise à jour de Guild Wars 2.

J'ai cru comprendre que vous étiez nombreux à me lire au travers de mes articles, près de 352 pages ont été vues d'après les stats de google, pour le coup je ne sais pas quoi penser, j'ai l'impression que je me livre à un public anonyme, et c'est le cas, ça me fait bizarre, de savoir que certaines personnes suivent mes élucubrations et ne me connaissent même pas, ou alors me connaissent et prennent conscience de beaucoup de choses me concernant... C'est déroutant, et en même temps ça illustre la beauté même d'internet, pouvoir se retrouver ou non dans des pensées sans avoir à se manifester.

M'enfin, je m'égare... Encore.

Si je viens écrire ici ce soir, c'est parce-que je me rend compte de certaines choses qui sont importantes, des choses dont on ne se rend pas forcément compte au quotidien...

J'ai vécu plus de 4 ans 24/24 avec la même personne, et ce qui est curieux, c'est que je ne me suis jamais sentie aussi seule de toute ma vie. C'est un exemple que je viens de vous citer mais ça m’amène à une conclusion plus généralisée...
En réalité, quand on est entouré par beaucoup de personnes, on a juste l'impression de ne pas être seuls par leur seule présence, hors en y réfléchissant, parfois on se sent encore plus seul quand on est entouré que quand on est réellement seul.
Oui je vais développer parce-que comme ça ça peut ne pas paraître très clair.
En fait, quand on a une personnalité à part, quand on est hypersensible, qu'on est du genre à rester dans son coin ou quoi que ce soit, et que les personnes autour de nous ne sont pas comme ça, on a l'impression de ne pas faire partie de la masse, d'être là mais sans être totalement tangible, c'est complexe à expliquer et vous ne pouvez pas comprendre si vous ne l'avez jamais vécu..
Quand on est seul chez soi, ou dehors, la solitude est présente, c'est un fait, mais, même si elle n'est pas choisie, c'est presque une fatalité, hors, quand on est censé se sentir entouré et qu'on se sent seul, ça cause vraiment un choc émotionnel interne, en plus de ne pas se sentir à sa place, on se sent complètement occulté par les autres, c'est assez impressionnant en réalité.

Mais, heureusement pour moi, nous sommes plusieurs bizarreries sur cette planète, ce qui fait qu'on peut être entouré sans se sentir seul, on peut même se sentir compris et important pour les gens, le souci, c'est de voir le plus souvent possible ces personnes la et d'apprendre à composer avec leurs différences, qui ne sont parfois pas vraiment comme la notre. En disant ça j'ai l'impression de parler de différents symptômes d'une seule et même maladie qui ne se propagerait pas, c'est déroutant.

J'ai du mal à aligner deux phrases correctement construite à cause de la fatigue, il est plus de minuit et je suis encore en train d'écouter de la musique déprimante, le chargement de GW2 est fini mais je n'ai plus envie de jouer, Donc je vais aller lire quelques articles psychologiques avant de dormir.

Bonne nuit lecteur.

mardi 20 octobre 2015

Hypersensibilité.

Photo : Mes piercings, et mes tatouages fait maison. 
23h45
Cher lecteur...

Hier soir j'ai lu un article sympathique sur les 13 choses à retenir quand on aime une hypersensible. J'ai trouvé ça drôle, parce-que ça fait un peu "Comment me comprendre en 13 étapes". Si vous voulez le lire d'ailleurs c'est par là : http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/17/comprendre-hypersensibilite-13-choses-a-retenir-psychologue_n_7275764.html

Bref, ça m'a inspirée pour cet article. Ayant déjà écrit hier, je me voyais mal t'enchaîner avec un article même pas deux heures après la publication du précédent.

Donc, l'hypersensibilité Kéceçékoi?
Du point de vue non objectif de l'hypersensible que je suis, cet article va surtout te donner un aperçu de ce que peut ressentir au quotidien quelqu'un comme moi, Je ne sais pas si ça t'aidera dans un futur plus ou moins proche, mais sache que nous sommes nombreux.

Déjà un premier point à retenir, un rien nous fait chialer, que ce soit de joie, de tristesse, de colère, de frustration, ou quelle que soit l'émotion, on pleure constamment. Attention, ça ne veut pas dire qu'on se met à chialer directement, pour la plupart d'entre nous, on va prétexter une envie pressante ou autre pour ne pas avoir à subir vos regards interrogateurs, vos réflexions ou votre pitié. Parce-qu'il y a autre chose de très important à savoir...
Le point deux : Nous sommes pour la plupart empathiques, en plus d'avoir à gérer notre flux d'émotion constant, on arrive a détecter l'humeur des gens qui sont proches de nous, on ressent les choses, c'est un peu compliqué à expliquer, mais en gros, si tu ressens une quelconque émotion négative envers moi, je le saurais directement.
Ce qui est un peu chiant dans la vie de couple d'ailleurs, puisque chaque petite contrariété va être ressentie, admettons que ton copain ou ta copine soit un tant soit peu énervé, tu vas le savoir et tu vas chercher à savoir pourquoi, ce qui va créer les 3/4 du temps une dispute, puisque tu vas finir par être aussi énervée que lui, ou elle. Et évidemment, comme après chaque dispute, personnellement j'allais frapper dans un mur pour calmer mon excès de colère avant de me mettre à pleurer toutes les larmes de mon corps.

C'est beaucoup plus complexe que ça en réalité, mais ces deux points sont hyper importants quand tu côtoies des personnes hypersensibles.

En fait on prend tout trop à cœur, c'est aussi pour ça que beaucoup de personnes ne nous supportent pas... On peut d'un rien créer une montagne, et ça peut partir très loin... Un petite vanne pas méchante peut être prise vraiment de travers et rendre la personne à qui elle était destinée vraiment triste et déprimée, idem pour la colère, une petite phrase mal placée et c'est la fin du monde...

Le souci dans l'histoire, c'est qu'on ne peut pas s'empêcher d'être comme ça, et l'article que j'ai partagé plus haut le précise bien, malheureusement il faut accepter les gens tels qu'ils sont, et donc nous accepter avec notre hypertrophie des glandes lacrymales, notre grand cœur en marshmallow et notre susceptibilité aussi sensible qu'un téton tout juste percé. (oui paie ta référence.)

Je sais par expérience que c'est chiant de devoir faire avec notre hypersensibilité, beaucoup de personnes que je connais ont lâché l'affaire me concernant, y compris 80% de mes exs, mais crois-moi lecteur, quand je te dis que quand quelqu'un d'hypersensible s'attache à toi, tu peux être sur qu'il sera toujours là en cas de soucis, même si de ton coté tu te dois de le rassurer et d'être présent également...

Au final ce n'est pas plus mal de l'être, grâce à ça je sais qui sont mes amis et qui sont ceux qui n'attendent qu'une chose, profiter de ma gueule pour arriver à leurs fins...

Tous avec moi : "On en a gros, vous nous utilisez bon gré mal gré pour arriver sur la fin"

Ah, l'humour...

Non plus sérieusement, c'est assez dur de vivre un quotidien dit "normal" quand on est hypersensible, les relations sont compliquées à gérer, au travail, suivant la réflexion qu'on se prend en pleine gueule, ça finit en crises de nerfs, on réfléchit trop, on se fait des films tout le temps...

Alors soit sympa avec nous lecteur, on est casse-couille, mais on y peut rien.

lundi 19 octobre 2015

Besoins.

Artiste : Victoria Frances
23h43
De retour chez mon père, avec une grande partie de mes consoles, et une valise pleine de pipi de chat. Je te remercie Craspouille, de me faire comprendre que je vais te manquer et que tu ne voulais pas que je parte, mais s'il te plait, la prochaine fois, fais le moi comprendre d'une autre façon.

Ce week-end fut mouvementé, tout autant que cette journée d'ailleurs, de péripéties en péripéties, on se serait cru dans un épisode des malheurs de Sophie. Fort heureusement, les 3h de Français de cette fin de journée se sont passées convenablement, J'ai donc pu rentrer, m'enfermer dans mon placard et écouter de la musique en rangeant, et en attendant d'aller manger.

Quoi qu'il en soit, je me retrouve une fois de plus devant mon écran, à tapoter sur mon beau clavier de rouge illuminé. Ah, écriture, ce que tu as pu me manquer.

Il n'y a pas toi qui m'a manqué, beaucoup de choses me manquent, et beaucoup de personnes aussi.

Le plus difficile quand quelqu'un vous manque vraiment, c'est quand vous vous mettez à faire des rêves qui mettent en scène une série de choses qui peuvent se passer dans la vie de tous les jours avec cette personne. Une sortie au resto, des moments passés à discuter de tout et de rien, des marques d'affections...
Je suis chiante, mais ce qui est horrible dans les rêves comme ça, c'est qu'au réveil, quand  vous vous retrouvez seule, ou même dans un endroit qui vous rappelle des moments passés, se dire que ce n'était qu'un rêve, ça fait mal... A l'inverse du cauchemar, on est pas vraiment content de se réveiller après ce genre de nuit...

Je suis une sentimentale, si vous regardez mes fond d'écrans que ce soit sur mon portable, sur ma tablette, ou sur mes pc, vous pouvez exactement savoir à qui je pense, qui me manque, et à qui mon cœur est destiné. Pour certains, vous y voyez une sorte d'acte malsain, Pour d'autre, faire ça c'est digne d'une enfant de collège qui vivrait ses premières amourettes de jeunesse. Et puis pour les vrais sentimentalistes, comme moi, vous comprenez que quand quelque chose ou quelqu'un vous touche particulièrement, vous avez besoin de son omniprésence.

Evidemment, la séquestration, c'est tentant mais c'est mal vu par la société. Non je plaisante, je voulais juste extrapoler un peu pour que vous compreniez que ça, la séquestration, c'est quelque chose de malsain. Avoir la photo de la personne que l'on aime en fond d'écran, ça n'a rien de malsain.


M'enfin. L'omniprésence de quelqu'un, ça ne veut pas non plus dire qu'on a envie d'être h-24 7j/7 avec cette personne, il ne faut pas non plus péter un câble, et à trop abuser des bonnes choses qui nous font du bien, on finit, soit par devenir complètement accroc, et c'est la mort assurée, soit on s'en lasse, et croyez-moi, quand ça vous arrive, la mort est préférable. Non, c'est plutôt aimer se sentir désiré et aimé.
Je m'explique.
Personnellement, je m'attache a beaucoup de petites choses, une odeur, une sensation au toucher, une appartenance, en fait j'essaie de m'approprier tout ce qui peut me faire penser à quelqu'un, sans forcément forcer cette personne à me supporter. En fait c'est un fragment qui fait que le sur attachement est un peu canalisé... Une petite partie d'un souvenir que l'on emporte partout avec nous.
Pour l'exemple, prenons un parfum, si la personne à laquelle vous tenez en porte, et que vous avez une mémoire plutôt olfactive, si vous croisez une personne dans la rue avec le même parfum, vous allez automatiquement penser à l'être tant chéri, et ce sera comme si il était un peu à vos cotés.
Oui je sais c'est tiré par les cheveux, mais il faut savoir palier au manque sans en arriver à des extrêmes. C'est aussi la difficulté principale des gens qui, comme moi, se livrent corps et âmes dans leurs relations.

Les petits mots aussi, ça a son importance, penser à des moments agréables.

Bon évidemment, ne faite pas la même connerie que moi, Parce-que penser sans arrêt a un moment précis dans le passé vous fera perdre toute notion d'importance dans votre présent,
Et vous ne languissez plus qu'une chose, vous refaire de nouveaux souvenirs auxquels  penser quand vous êtes seuls et tristes.

On a tendance à penser en règle générale, que quand quelqu'un ne va pas bien, il faut lui conseiller de penser à un moment qui lui à fait du bien. A mes yeux c'est une grosse erreur, quand je ne suis pas bien et que j'ai besoin de me réconforter, penser à un moment qui me faisait du bien mais qui me manque aujourd'hui ne fait qu'empirer mon mal-être... C'est un peu comme demander à un mec qui arrête de fumer de penser à la sensation que lui a procuré sa dernière clope. A part lui faire péter une durite, vous ne ferez-pas avancer les choses...

Enfin voilà lecteur, encore un énième pavé qui me soulage, tu sais maintenant que je suis folle amoureuse et que je suis une psychopathe. A demain ? :D

vendredi 16 octobre 2015

Dévotion, sentimentalisme.


17h07, je suis actuellement dans le train qui me ramène dans mon ancien appartement à l'Isle sur la Sorgue. J'ai encore des affaire à y régler, des choses à récupérer, et des animaux à caliner. 

Quand j'ai pris la décision de divorcer, parce-que oui lecteur, je me suis mariée beaucoup trop jeune, je n'ai pas tout de suite pensé au fait que j'allais devoir faire des centaines d'aller-retour, entre mes affaires, les papiers, dire au revoir à mes anciens "amis"... Oui le mot amis est mis entre guillemets, parce-que les personnes qui m'ont toujours supportée et soutenue, sont considérées comme des membres de ma famille, je pense notamment à Nana, Mimi, Rémi, Mélissa, et d'autres. Ces gens là m'ont toujours offert une amitié inconditionelle. Donc quand je dis que je vais dire au revoir à mes anciens "amis", je parle plutôt des personnes qui se sont servies de moi, qui ont profité de beaucoup de choses sans jamais me rendre la pareille... 

Je suis quelqu'un qui, par amour, est prête à tout offrir sans rien demander, mais je suis aussi quelqu'un de censée, et je sais reconnaitre quand on me prend pour une bille. 
Comme dirait Guenièvre : "On a rien à dire quand on est con comme une chaise."

Je m'éloigne de mon sujet principal... Comme d'habitude en fait. 

Cette nuit, je n'ai pas vraiment bien dormi, mis à part le fait de me réveiller assez souvent, j'ai fait un rêve plutôt mignon sur le moment mais qui m'a laissée perplexe à mon reveil... 

Etant donné l'heure tardive à laquelle je me suis levée, vous imaginez bien que j'ai passé le plus clair de ma matinée à réfléchir encore et encore sur moi-même. 

Quand j'étais plus jeune, on me demandait souvent "Qu'est-ce qui te motive dans la vie?" Evidemment, je ne savais pas quoi répondre, en grandissant je me suis persuadée que ma motivation principale c'était de réussir professionellement, puis après je me suis convaincue qu'en fait, ce qui me faisait avancer dans la vie, c'était d'aider les autres. 
Aujourd'hui je sais que tout ça, ce n'était que la partie visible de l'iceberg. En réalité, aider les autres et réussir professionnellement, pour moi, ça fait partie d'un principe de vie, ça ne fait pas une motivation concrète. Bien-sûr, pour certaines personnes, ces deux exemples sont de parfaites motivations, mais pas pour moi. J'aurais mis du temps avant de m'en rendre compte, mais ce qui me donne envie d'avancer dans la vie, c'est l'amour. 

Je sais, dis comme ça c'est vraiment cliché, mais c'est une de mes vérités, l'amour et la passion forment mon équilibre parfait, j'ai besoin d'aimer ce que je fait, d'être passionnée, pour pouvoir mettre à bien mes projets. 

Dans ma vie plus personnelle c'est pareil, j'ai un besoin compulsif de m'investir totallement en amour, ça fait de moi la plupart du temps une vraie psychopathe, mais c'est comme ça. Il ne m'est pas arrivé souvent d'aimer au point de me sacrifier totallement pour quelqu'un, et d'ailleurs, parfois c'est malsain comme relation, mais quand je le fais je me sent bien. 

Je suis une fille passionnée, et dévouée, quand j'aime quelqu'un, même ne serais-ce qu'amicalement, je suis prète a beaucoup de choses pour cette personne, donc imaginez un peu ce que je suis capable de faire quand je suis véritablement folle de quelqu'un. 

En ça, je suis plus une Sith qu'un Jedi, au lieu de raisonner, je me laisse guider par mes émotions brutes, la passion m'anime. 


jeudi 15 octobre 2015

Manque, hormone et insomnie.

Photo : Moi, par moi.
Il est actuellement minuit 21 très exactement, je suis dans un état vraiment second à cause de mon manque de sommeil, et de la musique très très badante que j'écoute depuis maintenant 15-20 minutes.

A ce qu'il parait, quand on ne va pas très bien pour une raison plus ou moins légitime, ça fait du bien de pleurer au point de se vider totalement de toutes ses forces, sauf que ça fait mal à la tête. Et qu'à la fin, à part rester avachie sur un lit en ayant les yeux rouges et gonflés, en se posant encore trois tonnes de questions, on aura pas réglé le problème.

Puis merde quoi, je suis déjà fragile émotionnellement parlant alors quand on joue avec mon ascenseur émotionnel alors que j'ai mes règles, c'est l'horreur. Fin, en temps normal je peut passer du rire au larme en une seconde chrono, mais y'a des journées comme aujourd'hui ou mon humeur varie aussi vite que ce qu'une prostituée a d'amants en un jour quoi. Je vais aller parfaitement bien, et puis hop, la plus petite contrariété va faire naître chez moi un panel nuancé de sentiments, de la frustration à la tristesse intense en passant par la colère, c'est juste hyper éprouvant. Surtout quand je me fais des plans et que rien ne se passe du tout comme je l'ai prévu.

Ah oui lecteur, je ne t'ai pas encore parlé de cette facette de ma personnalité je crois... Je suis une maniaque du contrôle. Alors dans la vie de tous les jours, vu que c'est moi gère mes papiers, mon emploi du temps, mes sorties et tout ça va, c'est plutôt une bonne chose, mais dans les situations particulières c'est une vraie merde. Un retard de train qui ne va même pas m'ennuyer dans mes plans va devenir une source de stress, un plan annulé a la dernière minute, ça va me rendre très triste, alors que le plus souvent, il y a de très bonnes raisons à cette annulation, météo/argent fin voilà quoi c'est même pas des coups de mauvaise foi c'est ça le pire.
Le souci c'est que sur le moment ça me rend absolument insupportable, déjà qu'à la base je ne suis pas un cadeau tant je suis caractérielle, ah mais là c'est la fin du monde, la personne en face de moi, si elle n'a pas un moral d'acier pour contenir mes crises existentielles elle finit rapidement à l'asile d'Arkham.

Oh mes crises existentielles parlons-en... Je suis capable de rester parfaitement impassible suivant les situations, mais la plupart du temps quand quelque chose me chiffonne ne serais-ce qu'un peu je deviens une furie. La vraie louve alpha capable de déchiqueter la moitié de sa meute parce-que quelqu'un a bouffé un morceau de son agneau. C'est du grand n'importe quoi alors imaginez-vous quand je suis dans ma période "sensible" "HULK PAS CONTENT, HULK TOUT CASSER." C'est un peu le délire ouais.

Enfin quoi qu'il en soit, ma journée n'a pas été si pourrie dans le fond, puisque j'ai eu l'acceptation pour le financement régional, ce qui fait que je peut me lancer corps et âme dans cette année dans mon équivalence du bac, mais ça a aussi soulevé un point important.

JE VEUX FAIRE QUOI APRES?! J'avais un plan très précis et très élaboré à la base en reprenant les études, mais putain au plus je passe de temps à la BU (Bibliothèque Universitaire) à lire des tonnes de bouquins, plus je me demande si je reste dans le domaine de la littérature, ou si je me glisse doucement mais surement vers mon premier amour scientifique. Quand j'étais gamine je voulais devenir technicienne de laboratoire et puis médecin légiste bordel, j'ai beau avoir des pré-requis de fou dans le domaine littéraire, je n'en reste pas moins une assoiffée de savoir.

Aaaah c'est jamais bon de passer des heures a se questionner sur son avenir, c'est presque aussi toxique que de passer des heures à regretter le passé. Fort heureusement pour moi, ma période mélancolique est terminée, mais bon, si c'est pour être aussi déprimée en pensant a mon avenir, c'est un peu troquer un dictateur contre un autre...

Sans compter que quand quelque chose nous manque alors qu'on est pas dans un état d'esprit top, on en deviens vite irritable...

Je vais encore avoir du mal à dormir je crois.

mardi 13 octobre 2015

Terreurs, besoins et reflections

La photo est de moi. 
Bonsoir mes très chers lecteurs. Il est actuellement minuit passé, oui je précise maintenant, étant donné que le site place des heures aléatoires sur le post...

Il est donc plus que temps que j'aille me coucher en toute logique, mais non, je préfère rester devant mon écran d'ordinateur, à taper sur mon magnifique clavier.

Ça fait maintenant quelques nuits que des cauchemars me hantent, le plus récurent se trouve être le plus terrifiant, je me retrouve enfermée dans une cage en argent, en position fœtale sans pouvoir bouger, je crie à l'aide mais personne ne vient, et tout ça se passe dans une rue ouverte ou plus personne ne passe, la terre est déserte, je suis complètement seule, sans aucun espoir de m'en sortir. Le plus souvent, ce rêve est suivi par une paralysie du sommeil. L'horreur.

Depuis la dernière apparition de ce rêve, je ne dors pas, donc il faut compter environ 20h maintenant, puisque la nuit dernière j'ai dormi une petite heure et qu'il s'est de nouveau manifesté.

Je sais que ça vient clairement de ma peur de l'abandon, pas celle qui nous angoisse, non, celle qui nous terrifie, qui nous fait toujours agir de manière bizarre... Mais j'aimerai ne plus jamais avoir à me réveiller en larme et en pleine crise de tremblements.

Aujourd'hui, un ami de longue date est venu me rendre visite sur Marseille, nous sommes allés aux terrasses du port à 14h et ne les avons pas quittées avant 19h45, ça vous laisse une idée du temps que nous avions à rattraper. Revoir cet ami et avoir pu lui parler librement de mes craintes, de mes passions, et de ce qui m'intrigue m'a fait réfléchir à pas mal de choses, sur ce que j'attend de moi-même et des autres.

"Tu ne peux délibérément pas obliger quelqu'un à payer pour les erreurs du passé qu'ont commis tes proches."

Voilà la phrase clef de cette journée, quand je lui ai parlé d'un certain besoin que j'ai concernant mes relations, il m'a fait comprendre que je ne pouvais pas demander aux personnes qui viennent d'arriver dans ma vie d'assumer mon caractère de merde, qui lui même a été forgé à cause de certaines personnes faisant partie de mon passé. En soi c'est totalement vrai, mais si je dois accepter les gens tels qu'ils sont, alors pourquoi ne m'accepteraient-ils pas telle que je suis?

Je veux dire par là, que chaque être humain a un vécu, une histoire, son propre boulet à traîner tous les jours et ce jusqu'à la fin de sa vie, mais c'est ce boulet qui fait que nous sommes tels que nous sommes, c'est lui qui forge nos caractères, nos principes, nos utopies, c'est là toute la complexité des relations humaines en réalité, apprendre à composer avec le passé de chacun dans le présent pour assurer un avenir.

Mais le souci, c'est de pouvoir composer justement.. Je vois ça comme une équation à deux inconnues... Pour arriver à un résultat correct, il faut faire en sorte que les deux inconnues fonctionnent ensemble. C'est très imagé, et très simplifié mais voilà c'est l'idée générale que je m'en fait...

C'est le principe même de la concession et de l'effort, les deux parties doivent en faire pour qu'une relation fonctionne, l'un doit comprendre et accepter l'autre et vice versa, on ne peut pas et surtout on ne doit pas changer une personne pour qu'elle soit modelée à notre façon. Même si on aimerait plus de ci, ou moins de ça, il faut parler, et essayer de composer pour faire en sorte que chacun y trouve son compte, parce-que si les efforts ne vont que dans un sens, l'une des deux parties va se sentir inférieure, et dans la majorité des cas, ça va créer une discorde et donc une brisure.

Il m'aura fallu presque 5 ans pour comprendre ce principe, 5 années et plus de 2 h de discussion sur le sujet avec un ami qui n'a jamais partagé ma vie autant qu'aujourd'hui...

Ce qui est compliqué dans ma situation, c'est la réadaptation... Un peu comme si j'avais passé 4 ans dans le désert, assoiffée, affamée, et que je commençait petit à petit à retourner à la civilisation, mon esprit et mes envies me poussent à me goinfrer et à boire de tout mon saoul, mais je finirai par régurgiter tout ce que j'aurais ingéré, en réalité, il faudrait en toute logique que je fasse tout petit à petit, boire quelques gorgées, manger des choses en petite quantité, pour adapter mon corps. C'est la même chose dans ma vie, au lieu de me lancer à corps perdu dans des centaines de choses que jusqu'alors je n'avais plus envie, ou plus le temps de faire, il faut que je me concentre sur l’essentiel, que j'avance petit à petit, pour me détacher de ce système de dépendance, et que je retrouve une autonomie correcte et un sens du relationnel moins complexe que celui que j'ai acquis...

Le principal c'est que je sais qu'il y a des erreurs à ne plus commettre, et en ça, je me rend compte que j'ai tourné une page, je suis en train d'enterrer mon passé, en ayant appris de mes erreurs, et en m'étant enrichie de ce qu'il pouvait m'apporter pour me tourner vers l'avenir, la tête dans les étoiles mais les pieds sur terre, c'est primordial.

Pour ce qui est du cœur, je suis une éternelle romantique, prête à braver vents et marrées pour l'être aimé. Mais ce sera le sujet d'un prochain article.

Merci de prendre le temps de me lire à chaque post.


dimanche 4 octobre 2015

Caféine, complexes et attentions.

Image trouvée sur : http://sugarlumptea.tumblr.com/
Bonsoir chers lecteurs.

Il est actuellement 20h35, et j'ai bu beaucoup trop de café.
Le soucis quand je suis sous l'emprise de la caféine, c'est que je suis à fleur de peau, n'importe quoi peut me transformer en fontaine de larme géante, on dit merci l'hypertrophie des glandes lacrymales.

Quoi qu'il en soit, j'en suis à ma 12ème tasse de café depuis 9h ce matin. ça fait environ une tasse par heure, autant dire que j'ai pris du speed et que je ne redescendrai que dans un ou deux jours. Non j'extrapole mais déjà qu'en temps normal je pense beaucoup trop vite, je vous laisse imaginer mon comportement tout au long de la journée.
En plus d'avoir aidé mon père à faire le ménage de fond en comble dans tout son appart, je me suis mise à trier ses papiers, à m'impatienter parce-que la série que je regarde actuellement ne suis pas le plan que je m'était préalablement imaginé, je suis en panique parce-que demain je commence a proprement parler mon année de DAEU, que je suis dans une salle encore inconnue, que visiblement il y a des marches à descendre MAIS, il y a peut-être une autre entrée, MAIS c'est que peut-être alors j'ai envie de pleurer parce-que je ne pourrais certainement pas arriver en cours sans me faire remarquer.

Tout autant de raisons qui m'ont poussées à vouloir faire une sieste entre deux nettoyages de chambre cet après-midi...

ERREUR FATALE. J'étais crevée, littéralement, mais évidement, avec autant de litres de café dans le sang, je n'ai décemment pas pu me reposer, alors j'ai réfléchi longtemps, pendant plus d'une heure à vrai dire, sur ce que je pensait de moi...

DEUXIÈME ERREUR FATALE. Si vous ne me découvrez qu'à travers ce blog, vous devez pouvoir commencer à vous rendre compte que je suis une nana très pragmatique, et aussi très pessimiste, en vrai je n'ai pas l'air comme ça mais c'est le cas. Enfin bref, vous devez commencer à penser que si je viens poster ici c'est que j'ai fait une conclusion quelque part dans la journée qui ne fait pas plaisir, et vous avez tellement raison...
Je vous explique, je m'étais posée tranquillement dans un des canapés du salon, en pyjama dégueulasse (vieux bas de survet domyos et t-shirt sans formes) avec mes cheveux gras attachés en chignon au dessus de ma tête parce-que je me suis dit que quit à faire du ménage toute la journée et transpirer comme une truie, autant ne prendre une douche qu'une fois toute les tâches accomplies. BREF, j'ai commencé a me voir dans le miroir posé en face du canapé, et je me suis trouvée réellement horrible. Des cernes aussi profondes que le vagin de Paris Hilton, des boutons plein la tronche, et je me suis demandé si j'étais aussi laide tous les jours.
Evidemment, raisonnable, je me suis dit que non, je sais manier la bb crème et l'eye-liner comme personne, cacher la misère c'est facile, et je me suis mise à détailler mon corps. A essayer de déterminer ce que j'aimais ou non chez moi.

TROISIÈME ERREUR FATALE, pour se sentir bien dans sa peau, il faut avoir une bonne opinion générale de soi, physiquement ou mentalement, et a part ma bouche, mes yeux et ... Bah rien... Physiquement je ne me plait pas. Mes seins ne sont pas assez gros, et n'ont pas une forme agréable, j'ai un double menton, du ventre, des cuisses trop larges, trop de cicatrices sur les fesses, des vergetures, de la peau d'orange, des cheveux trop courts et trop fins... Enfin en 5 minutes de temps, tous les complexes que j'avais réussi à éliminer me sont revenus en pleine poire comme un boomerang.
J'ai tenté de me rassurer en me disant qu'en fait, parfois, les gens me trouvaient belle et sexy, puis je me suis rappelé que dans la majorité des cas, même si ces personnes me trouvent belle et sexy, il y a toujours cet idéal qui viens tout foutre en l'air.
Une grande brune aux yeux clairs, une petite blonde avec un ventre plat, une rouquine pulpeuse, en bref j'ai réussi à développer un complexe général vis à vis des idéaux que se font les hommes, et les femmes. Illogique, complètement débile et vraiment inutile comme constat, mais le café que voulez-vous, le café...

En réfléchissant a mon imbécillité, je me suis rendu compte que j'étais encore un gros bébé.

En effet, j'ai besoin d'attention et d'amour h-24, c'est grave, une putain d'attention whore, enfin presque, je ne vais pas jusqu'à publier des photos de moi à poil sur instagram en balançant mon snap.. Mais je publie 20 fois par jour sur facebook, je commente pour ne rien dire, j'essaie d'attirer l'attention involontairement, c'est n'importe quoi.
Et je me suis dégoûtée encore plus.

Le fait est là, quand je n'ai pas un message par jour d'une personne que j'aime beaucoup, je psychote, quand les gens ne m'adressent pas la parole quand je les croise alors qu'on se connait depuis un moment, je psychote.
Enfin voilà tout un mélodrame inutile mais qui pourtant fait partie de mon être et fait toute la complexité de ma personne...

On m'a souvent dit que j'ai un caractère de merde, et je le sais, cependant c'est moi, je suis comme ça, et j'ai beau essayer de changer, rien n'y fait, je me rend compte de beaucoup de choses, mais impossible de modifier ce qui fait ma personnalité, je ne sais même plus comment gérer une relation émotionnelle, c'est grave putain !
Je suis incapable d'exprimer clairement mes besoins parce-que je suis trop emplie de fierté pour oser montrer mes faiblesses. C'est n'importe quoi. J'ai tellement peur de déranger, de brusquer ou de demander quelque chose qui me fera passer pour quelqu'un qui me déplaît que je me met a faire comme si tout allait bien alors qu'en fait j'ai envie de pleurer pour rien.

En fait je suis dans un état constant d'émotions mitigées, un peu comme quand nous les nanas on a nos règles.
Voilà, j'ai mes règles tout le temps, sauf que des fois je saigne et des fois je ne saigne pas.


samedi 3 octobre 2015

Et de l'espoir naquit la passion


14h40. 
Je reviens tout juste d'une petite sortie avec une de mes taties, son mari et mon cousin, et une fois de plus j'ai fait un constat... La famille est une des choses les plus précieuses au monde.
Quand je vois comment mes oncles et ma tante coté paternel ont une relation dysfonctionnelle voir pour la plupart aucune relation, je me dis que je ferais absolument tout pour rester en contact avec mes frères dans le futur, je me donnerai corps et âme pour garder une relation fraternelle et agréable avec eux, parce-qu'ils sont une grande partie de ce que je chéris le plus. 

Coté maternel, ma Mère et mes Tantes ont eu a supporter une perte pour se rendre compte que si l'une d'entre elle a des problèmes, les autres répondent présente. Et c'est typiquement cette relation la qui me manque, notamment avec mes cousins et mes cousines. 

J'ai eu un gros problème gamine, enfin je me comprend, pendant les vacances, j'allais chez mon père sur Marseille la moitié du temps, donc je ne voyais presque jamais mes cousins et mes cousines coté maternel, et quand je retournais chez ma mère, je ne voyais pas non plus beaucoup mes cousins et cousines coté paternel... Alors quand mon père et ses frères se sont pris la tête, plus de Noël a geeker avec ma petite cousine Cassoule sur la Wii, plus d'après-midi piscine chez ma cousine Elodie, enfin voilà la séparation s'est faite comme ça, et étant donné ma mémoire, me rappeller de tous les bons moment alors que la plupart ne s'en souviennent pas ça fait mal. 
Et pareil du coté de ma Mère d'ailleurs, je n'ai que très peu vu mes cousins et mes cousines, donc pour le coup, quand j'ai envie d'être là pour eux, ou que j'ai besoin de soutiens, je n'ose même pas aller vers eux de peur de me faire recaler.

Enfin voilà, c'est un triste constat mais c'est bel et bien vrai, il faut s'occuper des siens si on veut pouvoir se sentir à sa place dans une famille, surtout nombreuse. 

jeudi 1 octobre 2015

Quand le cerveau fonctionne trop

La photo est de moi, le modèle restera inconnu puisqu'elle a été prise à son insu. 

Bien le bonsoir très chers lecteurs. 
Une fois de plus, je viens vous parler de ce qui me traverse l'esprit en cette heure tardive de la soirée. 

Je fais partie de personnes dont le cerveau fonctionne trop, tout le temps, je repére le moindre geste, le moindre regard, parfois même j'arrive a deviner les pensées des gens, rien qu'en analysant leur comportement et la façon dont ils se servent de leur corps pour transmettre certaines émotions, parfois c'est cool, voir marrant quand les gens trahissent leurs petit secrets, mais d'autre fois c'est plus compliqué à gérer, surtout quand on vit en communauté. 
Mais ce n'est pas sur ce sujet la que je vais m'attarder ce soir, certes ça concerne aussi le cerveau et le fait qu'il travaille beaucoup mais je vais partager avec vous quelque chose de beaucoup plus personnel.

Si vous êtes dans le même cas de figure que moi, les insomnies doivent être pour vous chose presque habituelle, et si on pousse plus loin, vous devez passer des heures à vous questionner sur le pourquoi du comment vous êtes dans l'incapacité de dormir, et si vous êtes vraiment comme moi, vous en venez à la conclusion que votre esprit cogite beaucoup trop, ce qui vous empêche de passer une bonne nuit balloté dans les bras de morphé... 

Et bien mes amis, bienvenue au club.

J'ai déjà du commencer à vous parler de mes insomnies chroniques, quand mon cerveau se met à réfléchir a des sujets sensibles concernant ma vie... C'est certainement de ce phénomène que le proverbe "la nuit porte conseil" a été inventé... 
Et bien ce soir, je ne déroge pas à la règle. 

Mon corps supplie mon esprit de prendre du repos, je suis a bout de force, mes paupières ne tiennent presque plus seules, mais impossible de fermer l'oeil a proprement parler... Je sais d'ou ça vient, mais malheureusement je sais aussi que ça ne s'arrêtera jamais. 

Je m'explique... 

Quand vous passez plusieurs années de votre vie à vous faire rabaisser, à vous sentir inutile, presque moins importante que cette peau de banane que vous avez croisé a la sortie des courses, il est difficile de reprendre confiance en soi... 
Mais encore pire, quand vous vous êtes persuadée d'avoir besoin de quelqu'un pour vivre, pour avancer dans la vie, pour être heureuse, quand cette personne s'est rendue indispensable, c'est littéralement impossible de reprendre confiance en soi. 

Quand on met un terme a une relation qui nous a fait du mal, on est obligé de faire le point, une sorte de bilan de fin de contrat, pour se rendre compte de ses torts, de ses fautes, de ses faiblesses, et aussi pour accepter la chose et décider de se reprendre en main et d'avancer, d'être fort. 
Quand je fais ce bilan, je me rend compte de beaucoup de choses, et même en prenant le plus de recul possible, en essayant d'être le plus objective, je sais que je n'arriverai plus jamais à avoir cette confiance en moi, cette force qui me guidait dans mes choix et qui me rendait puissante, celle qui faisait que je croyais et que je respectais mes principes et mes convictions.
Aujourd'hui, je ne fais que douter de moi, constemment, je ne comprend pas comment certaines personnes peuvent s'interesser à moi, je ne sais pas si j'arriverai à m'en sortir seule, et comment je ferais si jamais ce n'était pas le cas... 

J'ai beau être entourée un minimum, je me sens plus seule que jamais face à mes démons interieur, et ça me pétrifie. 

Vous avez déjà du ressentir ça, la peur de gâcher tout ce que l'on peut avoir, notamment en terme de relations qu'elles soient amicales ou bien plus, la peur de ne jamais être à la hauteur, de décevoir les gens qu'on aime par notre comportement ou nos actions de tous les jours, se sentir obligé de porter un masque permanent pour ne pas avoir à emmerder le monde avec nos problèmes, devoir jouer la comédie par peur de l'abandon... 

Et bien c'est pile l'état d'esprit dans lequel je suis actuellement, je veux dire, j'ai des certitudes, j'ai pu prendre des décisions qui vont nettement améliorer ma vie avec le temps, mais malgré ça, je suis pleine de doutes et je fais une montagne de rien du tout... 
La plupart des gens disent que le principal c'est de s'en rendre compte pour pouvoir tout mettre en oeuvre afin de gérer ce problème, mais ça ne fait pas tout, on ne peut pas se reconstruire seul quand nos bases morales sont plus que branlantes. Si on a personne pour nous rassurer, pour nous dire que tout va bien, des personnes qui, en plus d'être là physiquement vous parlent régulièrement pour vous dire que vous êtes quelqu'un de bien et que ça vaut le coup que vous vous batiez pour votre avenir, il est difficile de reprendre confiance en soi. 

On ne peut pas aimer pleinement quand on ne sent pas aimé pleinement, ça vaut pour tout, et dans tous les domaines, on n'excelle pas si on ne sent pas un tant soit peu valorisé... Alors certains dénigrent les autres pour se rassurer, et tant mieux pour eux si ça fonctionne, mais pour tous ceux qui, comme moi, préfèrent éviter de faire souffrir les autres pour se sentir bien, quelle est la solution? 

Soyez présents pour vos amis, pour les gens que vous aimez et qui comptent pour vous, car même si ils feignent d'aller bien et de n'avoir besoin de rien, ça fait toujours du bien de sentir que des gens vous soutiennent, vous aiment et tiennent réellement à vous.