lundi 19 octobre 2015

Besoins.

Artiste : Victoria Frances
23h43
De retour chez mon père, avec une grande partie de mes consoles, et une valise pleine de pipi de chat. Je te remercie Craspouille, de me faire comprendre que je vais te manquer et que tu ne voulais pas que je parte, mais s'il te plait, la prochaine fois, fais le moi comprendre d'une autre façon.

Ce week-end fut mouvementé, tout autant que cette journée d'ailleurs, de péripéties en péripéties, on se serait cru dans un épisode des malheurs de Sophie. Fort heureusement, les 3h de Français de cette fin de journée se sont passées convenablement, J'ai donc pu rentrer, m'enfermer dans mon placard et écouter de la musique en rangeant, et en attendant d'aller manger.

Quoi qu'il en soit, je me retrouve une fois de plus devant mon écran, à tapoter sur mon beau clavier de rouge illuminé. Ah, écriture, ce que tu as pu me manquer.

Il n'y a pas toi qui m'a manqué, beaucoup de choses me manquent, et beaucoup de personnes aussi.

Le plus difficile quand quelqu'un vous manque vraiment, c'est quand vous vous mettez à faire des rêves qui mettent en scène une série de choses qui peuvent se passer dans la vie de tous les jours avec cette personne. Une sortie au resto, des moments passés à discuter de tout et de rien, des marques d'affections...
Je suis chiante, mais ce qui est horrible dans les rêves comme ça, c'est qu'au réveil, quand  vous vous retrouvez seule, ou même dans un endroit qui vous rappelle des moments passés, se dire que ce n'était qu'un rêve, ça fait mal... A l'inverse du cauchemar, on est pas vraiment content de se réveiller après ce genre de nuit...

Je suis une sentimentale, si vous regardez mes fond d'écrans que ce soit sur mon portable, sur ma tablette, ou sur mes pc, vous pouvez exactement savoir à qui je pense, qui me manque, et à qui mon cœur est destiné. Pour certains, vous y voyez une sorte d'acte malsain, Pour d'autre, faire ça c'est digne d'une enfant de collège qui vivrait ses premières amourettes de jeunesse. Et puis pour les vrais sentimentalistes, comme moi, vous comprenez que quand quelque chose ou quelqu'un vous touche particulièrement, vous avez besoin de son omniprésence.

Evidemment, la séquestration, c'est tentant mais c'est mal vu par la société. Non je plaisante, je voulais juste extrapoler un peu pour que vous compreniez que ça, la séquestration, c'est quelque chose de malsain. Avoir la photo de la personne que l'on aime en fond d'écran, ça n'a rien de malsain.


M'enfin. L'omniprésence de quelqu'un, ça ne veut pas non plus dire qu'on a envie d'être h-24 7j/7 avec cette personne, il ne faut pas non plus péter un câble, et à trop abuser des bonnes choses qui nous font du bien, on finit, soit par devenir complètement accroc, et c'est la mort assurée, soit on s'en lasse, et croyez-moi, quand ça vous arrive, la mort est préférable. Non, c'est plutôt aimer se sentir désiré et aimé.
Je m'explique.
Personnellement, je m'attache a beaucoup de petites choses, une odeur, une sensation au toucher, une appartenance, en fait j'essaie de m'approprier tout ce qui peut me faire penser à quelqu'un, sans forcément forcer cette personne à me supporter. En fait c'est un fragment qui fait que le sur attachement est un peu canalisé... Une petite partie d'un souvenir que l'on emporte partout avec nous.
Pour l'exemple, prenons un parfum, si la personne à laquelle vous tenez en porte, et que vous avez une mémoire plutôt olfactive, si vous croisez une personne dans la rue avec le même parfum, vous allez automatiquement penser à l'être tant chéri, et ce sera comme si il était un peu à vos cotés.
Oui je sais c'est tiré par les cheveux, mais il faut savoir palier au manque sans en arriver à des extrêmes. C'est aussi la difficulté principale des gens qui, comme moi, se livrent corps et âmes dans leurs relations.

Les petits mots aussi, ça a son importance, penser à des moments agréables.

Bon évidemment, ne faite pas la même connerie que moi, Parce-que penser sans arrêt a un moment précis dans le passé vous fera perdre toute notion d'importance dans votre présent,
Et vous ne languissez plus qu'une chose, vous refaire de nouveaux souvenirs auxquels  penser quand vous êtes seuls et tristes.

On a tendance à penser en règle générale, que quand quelqu'un ne va pas bien, il faut lui conseiller de penser à un moment qui lui à fait du bien. A mes yeux c'est une grosse erreur, quand je ne suis pas bien et que j'ai besoin de me réconforter, penser à un moment qui me faisait du bien mais qui me manque aujourd'hui ne fait qu'empirer mon mal-être... C'est un peu comme demander à un mec qui arrête de fumer de penser à la sensation que lui a procuré sa dernière clope. A part lui faire péter une durite, vous ne ferez-pas avancer les choses...

Enfin voilà lecteur, encore un énième pavé qui me soulage, tu sais maintenant que je suis folle amoureuse et que je suis une psychopathe. A demain ? :D

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