lundi 26 octobre 2015

Pensées.

Pas d'images aujourd'hui, cet article sera aussi brute que le flux d'émotions négatives qui me parcourt. 

Il est 19h46, je suis en pause pendant mon cours de Français, je suis fatiguée, moralement, émotionellement, physiquement. 

J'ai appris avec le temps qu'à trop refouler les émotions négatives on finit par se noyer dedans, j'ai voulu tout ce week-end ne plus penser à tout ça, mais le fait est là, il suffit que je me retrouve 5 minutes en face de ma propre réalité pour me rendre compte que je n'arriverai jamais à m'en sortir si je  ne fait pas face à mes propres démons. 

Une heure de cours, et j'en suis toujours au même point, il s'avère que 40% des personnes qui prennent la parole ne disent que de la merde, que 20% d'entre eux ne savent pas lire un texte ponctué correctement, c'est n'importe quoi, le prof doit passer des heures à expliquer des mots de vocabulaire basiques, encore je comprend parfaitement pour les personnes qui sont arrivées en France il y a quelques années, pour ceux qui reprennent les cours après 5, 10, 15 ans, mais putain on est nombreux être dans la tranche d'âge des 18-30 ans, et il y en a encore qui ne comprennent pas le sens du mot "Buccolique". 

C'est profondément déprimant, je m'ennuie, donc je ne m'interesse plus, donc je décroche, et par conséquent, je rédige un article à la place d'écouter le cours, enfin je dis à la place, en vrai je ment, j'écoute et je comprend le cours, ce n'est pas le problème. L'hyperactivité commence à faire son apparition quand je commence à décrocher, ça fait deux heures que je suis en cours maintenant, et mon cerveau demande quelque chose de plus complexe. Rédiger une discussion ou une dissertation, c'est pour moi quelque chose d'acquis, ça fait deux semaines que le prof à demandé de rédiger un résumé sur un sujet précis pour le 2 Novembre, et ça fait 2 semaines que je lui ai envoyé par mail mon résumé sur ce fameux sujet.

On bosse sur le thème de la ville en ce moment, et ça fait naître chez moi une chiée d'inspiration, concernant mes vagabondages, quand on me parle d'esthétique de la ville, je pense aux heures que j'ai passées sur les quais de Strasbourg, à sa cathédrale, quand on me parle de sociabilisation, je pense aux nuits que j'ai passées à dormir dehors dans certaines villes, en parlant avec des gens interessants et intelligents...   Ça  me déprime d'autant plus du fait que je me sente perdue dans l'univers dans lequel je vis. 

Je ne connais que peu de gens qui s'interessent au savoir, à la culture, à l'apprentissage, qu'il soit dans les livres ou dans le vécu tout simplement... Au plus je parle avec ces personnes, au plus je suis perdue concernant mon avenir. On m'a totallement déprimée concernant certains aspects de mes projets potentiels... Les matières qui m'interessent sont soit : 
1 - Innaccessibles point de vue intellectuel, dans le sens ou je suis en DAEU, non en BAC, donc je n'ai aucunement les pré-requis pour m'en sortir... 
2 - Ininteressantes durant les 3 années de licences. 
3 - Compliquées à gérer concernant les portes qu'elles ouvent à l'avenir. 

On m'a aussi dit qu'il valait mieux que je me cantonne à ce que je sais faire, mais je n'en ai pas envie, pas le moins du monde... J'adore devoir bosser et donner le meilleur de moi-même pour arriver à des choses concrètes, sincèrement, venir à la fac juste pour faire acte de présence, venir aux partiels, puis passer des années à supporter des gens qui me saoulent, je n'en voit pas l'interet. Tandis que devoir venir à tous les cours pour prendre un max de notes, devoir faire des recherches annexes, assouvir ma soif de connaissance, ça ça a un interet particulier, personnel surtout, mais aussi professionnel, ça aide pas mal pour l'avenir, de devoir se débrouiller seul. 

Mais un autre souci se pose, parce-que si tout ne se résumait qu'à ça, je pourrais me lancer dans toutes les études possibles sur des sujets qui m'interessent totallement, la physique quantique, la cosmologie, les sciences de l'univers... Mais je suis beaucoup trop fragile émotionellement, et si je ne me sociabilise pas avec les bonnes personnes dès le départ, je vais m'éffondrer à chaque échec. 

Je ne suis pas du genre à abandonner quand j'ai du soutiens moral, mais quand je suis seule, c'est la mort assurée, et comme je suis une sociopathe par excellence, et bien la sociabilisation, c'est vraiment compliqué... Quand je suis intégrée à une meute, j'ai tendance à en prendre la tête, et soit ça convient, soit je suis considérée comme "connasse" et les gens me lâchent, être une maniaque du contrôle, ce n'est vraiment vraiment pas simple. Mais quand je ne me greffe a aucun groupe, je reste solitaire, et je ne demande à personne de venir avec moi. 

La fin du cours approche, j'ai encore écrit un pavé, et je n'en ai pas fini avec tout ça, mais on verra pour cette nuit, quand l'insomnie viendra frapper à la porte de mon esprit. 

1 commentaire:

  1. Je suis tombée par hasard sur ton blog,
    On se connait de vue

    J'ai lu cet article et oh que je suis d'accord avec toi en ce qui concerne les cours.
    Ça a été toute mon adolescence, et même à la fac de droit je ne supportais pas que la prof se répète ! C'est très dur de comprendre d'un coup, et de réaliser qu'on est peut être une vingtaine dans la salle à se ressembler (sur le total d'un amphi plein à craquer, j'entends)...
    Et oui, beaucoup n'ont pas ce désir d'apprendre et c'est tellement triste. Tellement de discussions plates et sans intérêt qu'on doit forcément rester seule. Je préfère rester seule que m'ennuyer avec des personnes qui ne s'intéressent à rien (où à des choses totalement différentes)
    Mais tiens bon pour ton année scolaire, ce sera toujours ça de gagné...

    Je continuerai à te lire de temps en temps ;-)

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