vendredi 30 octobre 2015

Question de point de vue.


22h26.

Après avoir passé mon entière matinée à dormir, une après-midi a faire du rp via skype et rolisteam, et ma soirée à regarder une série, je me tourne maintenant vers toi cher lecteur, le tout en écoutant un peu d'electro.

Ça fait quelques semaines que j'ai envie d'écrire sur un sujet particulier que je vis depuis très longtemps, pour en avoir discuté avec certaines personnes, je suis loin d'être la seule mais ça peut être intéressant de mettre en corrélation mon expérience, avec la votre si vous vivez plus ou moins la même chose, ou avec votre connaissance du sujet ou bref, vous m'avez totalement comprise.

Le titre n'a pas rien à voir, même si on pourrait penser à quelque chose de vraiment différent en le lisant.

Mbref, il s'agit de vivre sa vie d'une façon quasi externe.

Je me doute que ça parait plutôt flou dit comme ça, donc je vais développer.

Je vais prendre pour exemple mon expérience personnelle, afin de pouvoir exprimer au mieux ce qu'on peut ressentir, comment ça se passe etc, ça évitera que je divague sur je sujet en balançant des choses que je n'ai pas vécues et que par conséquent je ne connais pas.

Depuis relativement jeune, j'ai l'impression de vivre ma vie vu de l’extérieur, du moins pour certains points, Je vais prendre pour exemple certaines de mes activités extra scolaires, le théâtre, la danse, le centre aéré, je n'ai presque jamais loupé une heure de ces activités, et pourtant j'avais l'impression de tout faire machinalement, comme si je ne contrôlait absolument rien concernant mon corps, mes pensées, mes actes, en fait j'avais l'impression très nette de tout voir de l’extérieur, encore aujourd'hui quand je repense à mes spectacles de danse ou de théâtre, je ne me voit pas avec mes propres yeux mais d'un point de vue omniscient, comme si j'étais postée en haut de la scène, ou en bas, ou même a coté de moi-même, alors que je n'ai jamais vu aucun film de mes représentations, vu que personne de ma famille n'avait de caméscopes ou autre.
Récemment, j'ai beaucoup eu cette impression, notamment en allant à certains cours à la fac, ou alors en parlant avec certaines personnes, j'agis comme une machine auto-gérée, un peu comme si mon esprit était pleinement conscient de ce que mon corps faisait mais qu'il n'avait aucun moyen de contrôle dessus, en fait c'est comme si j'enclenchais à ce moment là le mode "pilote automatique".

C'est assez étrange comme sensation, surtout quand ça s'amplifie avec le temps. Quand j'étais gamine ça ne le faisait qu'en de rares occasions, à l'heure actuelle, c'est en de rares occasions que j'agis normalement et que j'ai conscience que c'est moi qui gère ma propre vie, mes propres gestes.
Pour illustrer la chose, quelqu'un de normal qui se saoule, aura le lendemain de vagues souvenirs de ce qui s'est passé la veille, sans trop savoir si ça c'est réellement passé ou pas, et bien moi, quand je suis en mode pilote automatique c'est l'impression que ça me laisse quand mon esprit reprend le contrôle.

C'est parfois bien parce-que ça me permet de réfléchir à quelque chose qui m’intéresse vraiment pendant qu'en même temps je rédige un cours ou que je parle avec quelqu'un qui ne m’intéresse pas, ça peut être horrible dit comme ça, mais je me suis régulée de manière a pouvoir avoir des relations sociales sans pour autant avoir à supporter un certain type de personnes. Bon le truc chiant c'est que quand quelqu'un que j'aime beaucoup est avec moi, je suis incapable d'être en pilote automatique, je suis tellement concentrée à boire chaque parole et a analyser chacun de ses comportements que je suis incapable de faire plusieurs choses à la fois, mon cerveau enregistre ce qu'on me dit, puis les décrypte, puis les interprètes, et seulement après mon corps réagit en conséquence.

Encore tout à l'heure, j'étais à table avec mon père et ma belle mère, mon paternel se met a lancer un sujet lambda et requiert expressément ma participation à ce moment intense qu'est le dîner, alors, tout en continuant de laisser mon esprit douter sur l'existence potentielle d'un univers parallèle au notre, je lui ai parlé de mon point de vue sur le fameux sujet, sujet que j'ai par ailleurs déjà oublié, tant la question du fameux univers me restait en tête.

Avec ma soif de connaissances actuelle, j'ai envie d'étudier le cerveau humain pour comprendre comment tout ça peut fonctionner, comment c'est possible, si ça vient de là, si c'est plus complexe. C'est vraiment frustrant de faire face à ce genre de situations sans savoir d'où ça vient, pourquoi, et si il est possible de passer volontairement en mode pilote automatique ou non.

Je ne sais même pas après relecture si tout ce que j'ai raconté est vraiment clair ou si encore une fois le sentimentalisme que je poste ici se mélange trop pour que quelque chose de concret et de lisible en ressorte. Je doute trop en ce moment, ça aussi c'est chiant.

Bref, bonne soirée chers lecteurs, ou nuit, ou peu importe le moment auquel vous lirez ce pavé.

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