mercredi 30 décembre 2015

Tabous abolis



15h13

J'ai longtemps hésité avant d'écrire et de publier cet article. Mais malgré les peurs que j'aies il faut que j'en parle, pour les personnes qui vivent et font le même genre de choses, ou ont déjà eu des idées, et pour leurs familles.

L'image est parlante, il sera question aujourd'hui d'automutilation, scarification, enfin ce genre de choses.

Deux types de personnes vont lire ce que je suis en train d'écrire, ceux qui vivent, ont vécu, ou connaissent quelqu'un qui le vivent, et les autres, ceux qui jugent, ne comprennent pas et ne comprendront jamais. Je vais m’efforcer d'être le plus neutre possible mais je ne peux rien promettre.

Tout d'abord, il faut savoir une chose, la plupart des gens qui s'auto mutilent ne veulent pas pour autant mettre fin à leurs jours. Croyez moi, on sait comment entailler correctement une veine si vraiment on veut se vider, donc ne parlez pas de tentatives de suicides si vous voyez des personnes que vous connaissez avec des marques de brûlures, de coupures ou autre.

Maintenant que les choses sont claires je vais entrer dans le vif du sujet, il y a plusieurs raisons à ces marques.

Souvent, quand elles sont peu profondes, très visibles (poignets, dos du bras...) et nombreuses, il s'agit de cris d'alarmes, la personne n'arrive pas à parler, elle se sent très mal et à besoin d'aide, cependant, la seule façon pour elle d'attirer l'attention c'est de se faire du mal et de le montrer. La chose la plus importante à faire, c'est de chercher à comprendre pourquoi ces marques. Aucun jugement ou blâme ne l'aidera que ce soit clair, personne n'a besoin de se faire juger quand on est mal dans sa peau.
Evidemment je parle de généralité pas tout le monde réagit et fait les mêmes choses pour les mêmes raisons. Je vous parle là de ce que je connais, de ce que j'ai vécu, et appris, ce n'est ni une science exacte ni une vérité absolue.

Quand les marques sont plus cachées, plus profondes et moins nombreuses, il est souvent question de châtiment personnel. La personne en question a besoin de se faire du mal, il n'est plus question de tirer la sonnette d'alarme, mais bien d’extérioriser une douleur interne, une sorte d'exorcisme. La par contre même si le but n'est pas d'attirer l'attention, si vous le remarquez, faites attention quand même, encore une fois rien ne sert de juger ou de blâmer, soyez juste vigilants.

Bon, il y a d'autres raisons pour d'autres méthodes, mais le message que je veux faire passer surtout, c'est que si vous faites partie de la catégorie de lecteurs qui jugent, critiquent, se moquent ou blâment, sachez que vos mots ont in impact, bon pas si vous êtes des inconnus auprès des personnes qui se mutilent, mais ils en ont, un mot de trop et vous pouvez être capable de faire tomber la personne en face de vous dans un enfer insondable, donc faites attention à vos mots, et à qui vous les adressez.

Le meilleur moyen de soutenir les gens que vous aimez c'est de leur faire comprendre que vous serez là quoi qu'il arrive, et parlez leur, faites les sortir quand ils ont envie de se faire du mal, essayez de compenser leur mal être avec autant d'amour que vous le pourrez.

vendredi 25 décembre 2015

Rechute.


01H06.

C'est le grand retour du sourire forcé et des larmes planquées derrière.

C'est comme ça avec les gens comme moi, l'espoir renaît, se fane, laisse derrière lui une terre sèche, quelqu'un vient l'arroser, et c'est l'éternel recommencement, j'ai l'impression de vivre encore et encore la même pièce de théâtre ratée. Une espèce de romance ratée, un mix entre Roméo & Juliette et ces conneries de tragédies grecques. 

J'me retrouve là, devant mon iPad, une roulée au bec et une tasse de thé à coté... J'me sens comme une écrivain ratée, qui attend impatiemment que la roue tourne en sa faveur. J'ai plus rien pour moi, aucune motivation, plus aucune relation sentimentale profonde, moi qui passe mon temps à tout donner pour la personne qui partage ma vie... 

Une pote m'a dit que j'avais qu'à profiter de mon célibat pour m'envoyer tout les beaux mecs un peu interessants que je pourrais trouver, ainsi que m'envoyer toute les nanas mignonne que je pourrais trouver. Conseil de merde, j'y arrive pas. J'en ai pas envie et j'suis incapable d'offrir mon corps quand je n'ai aucun sentiment pour la personne en question. 

J'suis quelqu'un de beaucoup trop complexe, qui possède aussi trop de complexes, tellement déchirée, mutilée, que mon âme est divisée. En ça je suis capable de passer du rire aux larmes trop facilement, en ça on peut me manipuler, me blesser, volontairement ou involontairement. Un peu comme si la vie m'avait dit : T'es destinée à souffrir ma fille, tu vois Antigone? Et bien tu en seras la version contemporaine. Une vie de merde résumée à stagner dans un bouquin que des gosses détesteront dans des centaines d'années. 

Ô joie, ô bonheur, quand finirez-vous par me tirer hors de ces sombres heures? 

Je me sent pitoyable, et je me détruis la santé, on est tous destinés à crever, dans un avenir plus ou moins proche, mais on est censés profiter de nos jeunes années, pour aimer, vivre, s'instruire, léguer, je ne sais pas moi, pourquoi est-ce que mon moi profond s'entête à vivre de désespoir et de tristesse?  J'me comprend pas, je suis à la recherche de quelque chose de simple pourtant, une confiance en toute circonstance, des moments simples de partage, de l'amour, de la fidélité, des efforts et de la compréhension. Mais les valeurs sentimentales se sont cassées la gueule, c'est un truc de fou. 

Je cours après des chimères qui s'évanouissent au levé du soleil, j'hurle à la lune comme après la toute dernière chasse. 

En cette nuit de pleine lune la louve solitaire se couchera en hurlant. 


samedi 19 décembre 2015

S’intéresser, comprendre, accepter.

Photographie de Nicolas Bouvier
23h28 - Décidément, je me met devant cet écran à peu près à la même heure quand l'envie me vient de passer par ici...

Ce soir, j'écoute la musique du film requiem for a dream, et je fais une pause dans l'écriture de ma nouvelle, après deux tasses de thé vert à la menthe dont ma belle-mère à le secret, j'ai eu envie de venir te parler cher lecteur...

Si tout va bien, d'ici la fin Janvier, je pourrais enfin te faire lire ma nouvelle, bien que la correction des nouvelles d'une amie très chère me prenne du temps. En attendant, j'ai envie de prendre ce blog très au sérieux, c'est une des seules choses qui me tiennent encore éveillée dans mon propre monde, ce qui me permet de tenir le coup dans le monde réel, qui a mes yeux est fade et triste... Décevant même.

Quoi qu'il en soit je pense que je passe les périodes de deuil.. Vous savez, phase un le choc, phase deux le déni, phase trois la colère et le marchandage, phase quatre la tristesse, phase cinq la résignation, phase six l'acceptation et phase sept la reconstruction... J'ai trop été en colère envers moi-même, et je pense que j'étais plus que résignée quand je commençait à dire que j'acceptais totalement mon handicap. Mais en fait je suis en reconstruction a l'heure actuelle... Certes j'ai d'autres pertes sentimentales à encaisser, mais il faut d'abord que je me reconstruise avant...

J'en viens à faire le compte de mes défauts, de mes qualités, de tout ce qu'il faut que j'aime chez moi, avant de demander aux autres de m'accepter comme je le suis... Et j'y arrive enfin... Bordel ça m'aura pris tellement de temps, mais je sais ce que je suis, je sais qui je suis, et je commence à savoir ce que je veux pour de bon.

Je suis une femme colérique, hypersensible, cultivée, passionnée, qui aime lire, écrire, penser, débattre, partager, découvrir. Je suis dure à vivre, j'ai beaucoup d'égo, et d'estime de moi même si je n'ai pas spécialement confiance en moi, en mon physique, en mon intelligence, mais ça viendra avec le temps, quand j'aurais appris à accepter ce qu'il y a au plus profond de moi en réalité. J'en viens à la conclusion qu'encore une fois, je suis une personne entière, je vis dans des extrêmes, mais j'aime ça... Je suis autant attachée à mon bonheur qu'à ma tristesse, pour moi les émotions sont des choses trop précieuses pour qu'on en oublie certaines, il faut tout vivre à fond, et chérir sa douleur autant que chaque moment heureux... Comme dit l'adage, il faut passer par l'enfer pour apprécier le paradis.

LA vérité en fait n'est pas aussi complexe qu'on pourrait le croire quand on y réfléchit un peu... Il ne faut pas se dire qu'il y a mieux que nous ailleurs, certes c'est la vérité, mais les goûts sont partout, il ne faut pas non plus se dire que l'important c'est de se plaire, puisque l'humain se complaît dans l'avis de chacun de ses pairs, tu sais cher lecteur, quand le matin tu te regardes dans la glace et que tu te dis que t'aimerai bien changer ton nez, regarde plutôt ce que tu aimes, comme tes yeux, ou ta bouche, et dis toi qu'il y a quelqu'un qui aime autant tes défauts que tu aimes tes qualités. Parce-que la vérité c'est que nous sommes tous différents, par n'importe lequel de nos traits, physique ou mental...

Pour prendre mon exemple, il y a plein de choses que je ne suis pas, je ne suis pas fine alors que j'aimerais, mon corps n'est pas proportionnel, mais je suis persuadée que quelqu'un adore mon corps, bien entendu il ne faut pas que tu t'attendes à ce que cette personne vienne te dire ce qu'elle aime chez toi, chaque goût est personnel et privé, mais reprend confiance, ça aide tellement, mais tellement.

Quand je te dis que tu es unique lecteur, c'est que tu l'es, et c'est ce qui fait que tu es irremplaçable et important, tu as ce petit truc que d'autre n'ont pas, tout comme eux ont des choses que tu n'as pas, et c'est magnifique, c'est une parfaite mixité, c'est ce qui fait que notre monde est si beau, nous sommes tous tellement différents, nous avons tous tellement à apprendre les uns des autres...

Donc accepte toi, intéresse-toi à ce qui te plait, à ce que tu aimes, à ce que tu voudrais pour ton propre bien-être, comprend ensuite qu'il y a une certaine fatalité dans ce monde et que l'on ne peut pas tout avoir, comprend que tu es unique, que tu n'as à changer pour personne, et que personne ne doit changer pour toi, et accepte, accepte toi, accepte les autres, accepte l'amour, la douceur, la violence, la douleur et la neutralité.

Quand tu auras presque terminé ce processus, comme moi, tu pourras t'ouvrir pleinement aux autres, à la vie, et te sentir quelqu'un, une personne à part entière, qui ne doit pas s'affaisser, se soumettre, qui doit défendre ses idées, ses principes...

J'en viens au second point important de cet article, une sorte d'exorcisme afin de mettre les choses au clair, et de me tourner vers l'avenir sereinement...

Sur mon article précédent je remerciais toutes les personnes qui sont ou qui ont été là pour moi... J'eu fait aussi une lettre ouverte pleine de haine et de vérités que j'ai ensuite supprimée, mais la c'est plutôt un avertissement ...

Si tu entres dans ma vie sache que :
Je serais toujours la première à faire des réflexions désagréables, mais je serais aussi la première à te complimenter, Je ne pardonne pas le mensonge, je ferais la gueule si une vérité ne me plait pas ou me blesse un peu, mais ça ne durera pas longtemps si tu me mens, je te sortirais tout bonnement de ma vie.. Idem pour les trahisons, si tu fais quoi que ce soit qui puisse me faire du mal dit le moi...
J'aime qu'on me complimente, mais je n'aime pas quand on se sert de ça contre moi, ne me complimente pas si tu ne le penses pas, ou si tu veux juste me remonter le moral.
Je pardonne, une fois, deux fois, mais il n'y a pas de troisième pardon, je ne suis pas particulièrement rancunière, je ne cherche pas la violence non plus, mais tu risques juste de me voir sortir de ta vie et de t'exclure de la mienne... Je suis chiante, une vraie putain de chieuse, je râle tout le temps pour rien, je n'aime pas les gosses quand ils crient ou me poussent, et je suis très susceptible...
Mais malgré tout ça, quand j'aime quelqu'un amicalement, ou amoureusement, je suis prête à tout pour cette personne, je suis une bonne confidente, je conseille pas trop mal, et je fais de très bons câlins avec les chocolats chauds. mes sentiments sont toujours exacerbés, donc si je t'aime tu le sauras, trop, ça va même te gonfler, te faire peur et te donner envie de fuir, mais tu te rappelleras de toutes les méchancetés que j'ai dites et tu te diras que dans le fond je suis juste quelqu'un qui vis dans les extrêmes, et que c'est en partie pour ça que toi aussi tu m'aimes. Et puis tu me feras découvrir tes défauts et tes qualités, et puis ensemble on apprendra à s'accepter l'un et l'autre, en tant qu'amis, amants, confidents, âmes sœurs ou que sais-je.

Mais une chose est sure, quand je te laisse entrer dans ma tête et dans mon cœur, tu es, en plus d'être extraordinaire par tout ton être comme je te l'ai dit plus haut,  enfin tu deviens ,quelqu'un d’extrêmement important à mes yeux.

Bisous sur tout ton corps lecteur chéri, aime toi comme tu es capable d'aimer la personne la plus chère à ton coeur.

jeudi 17 décembre 2015

Rétrospective.

Photo : Prise par moi-même, à Disneyland Paris le 13 Décembre dernier. 
23h38

A l'heure où je commence cet article, je me rend compte de plusieurs choses, tout en écoutant la 5ème symphonie de Beethoven à l'occasion de son 245ème anniversaire.

Quelques semaines déjà que je ne suis plus repassée par ici.. Et j'ai beaucoup trop de choses à dire...

J'ai fait un bilan de cette année qui touche maintenant à sa fin... Et elle fut plus que chaotique pour moi a vrai dire... J'ai fait des choix douteux, j'ai pris beaucoup de décisions hâtives, j'ai eu beaucoup de choses à supporter, à encaisser, et pourtant je suis encore là... Rien n'a été facile, au début de l'année dernière je raccompagnais mon frère à la gare, et je me disais que cette année allait peut-être bien commencer, j'avais passé un réveillon vraiment sympa, bien qu'il ne fut pas extraordinaire non plus, mais quand même.. Et puis les mois se sont écoulés, je ne voyais toujours aucune porte de sortie à l'enfer dans lequel je m'étais auto plongée, puis j'ai fait quelques rencontres formidables, j'ai quand même été bien entourée, mais à chaque fois que je remontais la pente, quelque chose ou quelqu'un me poussait pour que je retombe, encore et encore, jusqu'à maintenant d'ailleurs, je suis encore au plus bas malgré le fait que j'essaie tant bien que mal de faire tout mon possible pour que ça aille mieux.

Je me plains tout le temps, et je n'ai jamais vraiment pris le temps de jeter un regard vers les choses qui m'ont rendue heureuse, ou les personnes qui sont, ou qui ont été là pour me soutenir, pour m'aider à aller mieux...

Surtout ces derniers temps... Déjà trois semaines que mon cœur et ma tête ont décidé de se cloîtrer pour ne plus avoir à ressentir/penser, Trois semaines que certaines personnes sont là tous les jours, je ne vais pas les citer ici, parce-que je ne sais pas si elles ont envie ou non d’apparaître sur ce blog, mais elles se reconnaîtront, même à distance, leurs simples messages me font du bien. Tandis que d'autres brillent par leur absence, c'est dingue à quel point l'humain peut être malhonnête, ça t"amadoue a grand coups de "je veux ton bonheur, je serais toujours là pour toi, j'ai besoin de toi autant que tu as besoin de moi", et puis ça ne laisse plus de nouvelle, ça n'en prend pas non plus. Je ne parle pas des amis qui n'ont pas le temps attention, c'est différent, parce-que ces amis là ont quand même le temps de mettre un petit "j'aime" ou de te laisser un petit commentaire, ou de t'envoyer un petit message juste pour te rappeler qu'ils sont là si besoin, non je parle des fantômes,  Ceux qui disparaissent du jour au lendemain alors que la veille ils te disent qu'ils ont envie d'être tes meilleurs amis...

Enfin le sujet n'est pas là, si je fais cet article c'est surtout pour remercier toutes les personnes qui me supportent au quotidien, toutes les personnes qui me soutiennent dans mes choix, ou qui me disent que c'est une mauvaise idée quand je fais un pas de travers, toutes les personnes qui prennent leur courage à deux mains pour m'envoyer chier quand il le faut, pour me remonter le moral quand je suis au plus bas même si parfois je suis sèche et froide...

J'ai toujours eu du mal à m'exprimer quand mes sentiments sont aussi profonds, par peur du rejet surtout mais aussi pour ne pas faire peur aux gens, mais la c'est différent en fait... J'ai eu beaucoup d'amour ces derniers temps, et parfois même de personne dont j'étais sure qu'elles me haïssaient au plus haut point... Donc voilà, merci à toi qui lit ça et qui a été là pour moi a un moment de ma vie, peu importe que ce soit aujourd'hui, la semaine dernière ou il y a des années.

J'espère que j'arriverais à changer quelques facettes de ma personnalité qui me déplaisent, et surtout, j'espère enfin trouver la force de ne placer mon bonheur qu'à travers moi, de faire en sorte d'avoir à nouveau confiance en moi...

jeudi 3 décembre 2015

Perdue.


19h05

Ça fait trois jours que j'essaie de rédiger ce putain d'article. J'écris, je supprime, j'écris, je supprime, je vogue entre le quai de la mélancolie, celui de la colère et je suis à quelques lieues de me noyer au plus profond du marais des morts. (référence lotr rpz)

Je n'arrive plus à réfléchir convenablement, et quand j'arrive à aligner deux idées concrètes, je suis submergée de souvenirs qui me font me poser trop de questions, Pourquoi toutes ces paroles, pourquoi toutes ces promesses, pourquoi passer d'un amour inconditionnel à une ignorance et à un refus complet de l'autre? Je ne comprend rien. J'ai même plus envie de comprendre, parce-que je souffre trop.

Alors je me noie dans tout ce que je peut, je fume des pétards avec des mecs de ma promo, j'ai même gratté de la weed a mon ex pour me déchirer la tête en solitaire devant hearthstone. je deviens tout ce que j'ai toujours détesté, une pauvre conne pathétique et pitoyable, incapable de faire autre chose que se détruire pour ne pas avoir à afronter une fois de plus les pires maux qu'amour inflige. J'bois pas, parce-que je sais comment ça risque de finir et j'en ai pas envie, cependant, je regarde des conneries, j'ai envie de me noyer dans des litres de coca en bouffant tout ce qui peut me passer sous la main, mais j'arrive même pas à manger putain. Je dors 3 heures par nuit, je fais des black out en pleine journée, et je sens que cette fois, c'était la fois de trop.

J'suis dans l'autodestruction chaque jours de ma vie, mais quand j'ai un but, une motivation, une raison de vivre, je suis capable de transformer tout le mal que je peut me faire et faire aux autre en bien, un putain de sentiment de joie, mais non. non non a chaque fois que je me suis faite écraser, qu'on a voulu me sortir de l'enfer pour m'y rebalancer 4 mois après, j'ai toujours  réussi à voir la petite lumière au bout du tunnel, a seule chose à laquelle me rapprocher pour me relever une fois de plus toute seule.Mais cette fois il n'y a plus aucune lumière.

J'ai cherché, putain j'me suis creusé la tête des heures entières, des jours entiers, toutes les nuits, même à travers mes faux sourires je cherchais un moyen d'endiguer la douleur et de me raccrocher à quelque chose pour me tirer de cet enfer sans fin. Mais il n'y a plus rien, plus rien du tout, je n'ai aucun but, aucune motivation, tout ce qu'il me reste ce sont des souvenirs, des photos que je ne peut pas me résigner à jeter, j'écris, je lis, je corrige, je chante, je hurle, j'essai de tout faire pour m'occuper l'esprit au lieu de laisser le manque de son amour me submerger.

Et puis j'efface tout ce que je fais, parce-que tout n'est que le reflet de ma douleur et de ma déception, alors je replonge encore et encore dans la spirale de la déchéance,

Bref, je suis la joie.